Le président russe a salué auprès de son homologue syrien les progrès « immenses » réalisés par le pays en guerre depuis 2011.


Commentaire : Le bon moment pour une mise en contraste avec la voie prise par les Etats-Unis ?


Assad, Poutine
Les deux hommes s'étaient déjà rencontrés, ici à Sotchi en Russie en novembre 2017 — Mikhail KLIMENTYEV / SPUTNIK / AFP
Une visite surprise. Le président russe Vladimir Poutine a rencontré ce mardi son homologue syrien Bachar al-Assad à l'occasion d'un déplacement à Damas, son premier dans la capitale depuis le début du conflit en 2011, a annoncé la présidence syrienne.

Lors de sa rencontre avec le président syrien, Vladimir Poutine a salué les progrès « immenses » réalisés par le pays en guerre depuis 2011, a indiqué ce mardi le porte-parole du Kremlin.

« Un chemin immense a été parcouru »

« Au cours de sa conversation avec Assad, Poutine a signalé qu'aujourd'hui, on peut constater avec certitude qu'un chemin immense a été parcouru vers la restauration de l'Etat syrien et de son intégrité territoriale », a déclaré Dmitri Peskov, cité par les agences russes, après la première visite du président russe dans la capitale syrienne depuis le début de la guerre.

Les deux chefs d'Etat ont assisté à une présentation donnée par le commandant des forces russes engagées en Syrie, selon la présidence syrienne, qui a posté des photos des deux hommes assis côte à côte et se serrant la main. Ces dernières années, Vladimir Poutine s'est déjà rendu en Syrie sur la base militaire de Hmeimim (nord-ouest), la plus grande dont dispose la Russie dans le pays en guerre.

Une guerre complexe

Fort du soutien de la Russie, mais aussi de l'Iran, ses deux grands alliés indéfectibles, le pouvoir de Bachar al-Assad a multiplié les victoires face aux rebelles et aux djihadistes, jusqu'à reconquérir les deux tiers du pays.

Le conflit en Syrie, déclenché en mars 2011 avec la répression de manifestations prodémocratie, s'est transformé en une guerre complexe impliquant des groupes djihadistes et des puissances étrangères. Il a fait plus de 380.000 morts et des millions de déplacés et réfugiés.