Tandis que le coronavirus sévit en Chine et se propage à d'autres pays, le député LREM Dominique Da Silva a fait en direct une remarque qui en a surpris plus d'un sur la Toile. En parlant de la réforme des retraites, il est parvenu à la conclusion qu'il fallait soit travailler plus longtemps soit espérer qu'une épidémie frappe les personnes âgées.
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© InconnuDa Silva a gauche de l'écran

Commentaire : Très gentil de dire des choses comme ça. Avait-il toute sa tête ?


Le nombre de morts a bondi pour atteindre les 80 et 2.744 cas ont été confirmés en Chine, alors que des étrangers sont en attente d'évacuation de l'épicentre de l'épidémie... Pendant ce temps, le député de la majorité Dominique Da Silva a laissé passer une phrase polémique alors qu'il discutait de la réforme des retraites en plein direct sur BFM TV pour défendre le projet d'Emmanuel Macron.

Selon lui, il ne serait pas possible de financer la retraite à 60 ans à taux plein, à moins d'« espérer un coronavirus qui viendrait atteindre les plus de 70 ans ».

« Si l'espérance de vie s'allonge, croyez-moi que votre projet de prendre sa retraite à taux plein à 60 ans, personne n'y croit. [...] Je ne pense pas que les Français puissent croire un seul instant qu'avec un allongement, ou alors il faudrait espérer un coronavirus qui viendrait atteindre les plus de 70 ans », a lancé l'élu du Val-d'Oise.

Une remarque mal reçue

Les internautes ont dénoncé à leur tour la tactique de l'élu pour « vendre le projet de réforme des retraites ».


Le Conseil d'État s'en prend à la réforme des retraites

Selon un avis publié vendredi, le Conseil d'État a estimé ne pas avoir eu le temps de « garantir au mieux la sécurité juridique » de la réforme des retraites, l'institution déplorant aussi les « projections financières lacunaires » du gouvernement et un recours aux ordonnances qui « fait perdre la visibilité d'ensemble ».

Le nombre de cas de coronavirus pourrait être supérieur à 40 000

Les gouvernements doivent prendre des mesures « draconiennes » pour restreindre les déplacements de population s'ils veulent endiguer la propagation du virus de Wuhan, ont déclaré lundi des chercheurs hongkongais, qui estiment sur la base de modèles mathématiques que le nombre de cas est supérieur à 40.000.

Édouard Philippe a ordonné le 26 janvier d'organiser le rapatriement direct par voie aérienne des ressortissants français de Wuhan avec l'accord des autorités chinoises.


Commentaire : Et d'amener le virus à la maison ?