
« Des molécules antivirales » vont être testées
Les chercheurs ont utilisé des prélèvements réalisés sur les premiers cas de coronavirus confirmés en France, vendredi 24 janvier, qu'ils ont inoculés dans des cellules déjà connues pour permettre la multiplication d'autres coronavirus proches. Certains prélèvements n'ont rien donné, mais pour deux prélèvements issus d'un même patient, "dès le lundi", une bonne partie des cellules étaient détruites, "suggérant la présence du virus". Cette hypothèse a ensuite été confirmée par l'analyse, a détaillé Sylvie van der Werf, responsable du centre national de référence des virus respiratoires de l'Institut Pasteur.
La mise en culture de ce nouveau virus, apparu en décembre dans la ville de Wuhan, dans le centre de la Chine, le rend "désormais disponible pour la recherche". On pourra notamment tester sur lui l'efficacité de "molécules antivirales connues", le modifier "avec pour objectif de proposer un candidat vaccin" ou encore étudier son fonctionnement pour "identifier des talons d'Achille qui permettraient de développer des stratégies thérapeutiques" et mettre ainsi au point de nouveaux traitements.
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