Le groupe L'Oréal a décidé de retirer certains mots, tels que «blanc» ou «blanchissant», de la description de ses produits cosmétiques sur ses emballages, dans un contexte mondial de manifestations anti-racistes.

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© Inconnu
« Le groupe L'Oréal a décidé de retirer les mots blanc/blanchissant, clair de tous ses produits destinés à uniformiser la peau », indique le géant français des cosmétiques dans un communiqué publié en anglais samedi 27 juin, sans plus de détails, notamment sur un retrait immédiat ou non des rayons.

Cette décision vient après celle de la filiale indienne d'Unilever, qui a choisi de rebaptiser sa crème éclaircissante pour la peau commercialisée sous le nom de «Fair & Lovely». L'entreprise anglo-néerlandaise a promis de ne plus recourir au mot «Fair» («clair») car la marque se dit « engagée à célébrer tous les tons de peau ».


Comment: En quoi nommer un produit « Fair & Lovely » est-il raciste ? En anglais, « fair » veut également dire « joli, beau ». Attendez... à moins que le fait que « fair » signifie à la fois « clair » et « joli » relève d'un parti pris raciste qui sous-entendrait que la beauté est exclusivement associée à la blancheur ? Seul un esprit dégénéré pourrait s'adonner à ce genre contorsions mentales. Malheureusement, il semble que le monde actuel soit rempli d'esprits dégénérés, et qu'ils ont trouvé leur place au sein de mouvements marxistes-nihilistes tels que Black Lives Matter.

En passant, le but de L'Oréal & co est de faire de l'argent. En quoi sont-ils concernés par la « lutte contre le racisme et les discriminations » ? Parce qu'ils veulent préserver leur fonds de commerce ? On sent la sincérité dans leur démarche...


Géant américain, Johnson and Johnson a décidé d'aller plus loin, en interdisant cette semaine la vente de substances éclaircissantes conçues pour l'Asie et le Moyen-Orient.

D'autres entreprises font des dons : Apple a lancé une initiative pour « l'équité raciale et la justice » de 100 millions de dollars, pour l'éducation, les associations et entreprises détenues par des personnes noires. PepsiCo, de son côté, a annoncé un plan de 400 millions de dollars sur 5 ans « pour soutenir les communautés noires et augmenter leur représentation » au sein du groupe.

L'ampleur des protestations anti-racistes, déclenchées par la mort de George Floyd, un Afro-Américain asphyxié par un policier blanc à Minneapolis, met la pression sur les entreprises. Plusieurs groupes américains ont annoncé leur intention de modifier leur identité visuelle, tels que Mars, qui dit réfléchir à faire évoluer son célèbre Oncle Ben's.


Comment: « Uncle Ben était un riziculteur connu dans la région de Houston pour produire la meilleure qualité de riz de la région, à tel point que son nom servait de référence aux autres agriculteurs et autres commerçants en riz. Voilà pourquoi la marque s'empara de ce nom » (Wikipedia). Donc rendre hommage à un homme en donnant son nom à un produit, le faisant ainsi passer à la postérité, c'est faire preuve de racisme ? OK.

C'est de la Novlangue puissance 1000. Même Orwell n'est pas allé aussi loin. Au train où vont les choses, bientôt, les mots « blanc » et « noir » seront bannis du dictionnaire. Idem pour les représentations de personnages noirs sur des paquets de céréales, bonbons et autres produits, représentations jugées « offensantes ». Au lieu de jouer les vierges effarouchées, les antiracistes hystériques feraient pourtant bien de méditer sur ces paroles de Leopold Sedar Senghor : « La négritude est la simple reconnaissance du fait d'être noir, et l'acceptation de ce fait, de notre destin de Noir, de notre histoire et de notre culture ».