Les Secrets d’une bonne immunité
Développer une immunité naturelle optimale pour se protéger des infections.

Une étude montre que nous inhalons des millions de virus et de bactéries par an ! La plupart du temps sans conséquences, mais certains microbes peuvent avoir des effets dévastateurs, comme nous l'avons vu avec l'épidémie du COVID-19. D'où l'importance de renforcer son immunité.

Dans cet ouvrage, deux soignants passionnés, les Dr Denys et Dr Valérie Coester, s'appuient sur les études scientifiques les plus récentes pour vous donner toutes les clés pour optimiser votre immunité naturelle, vous protéger des germes pathogènes et diminuer l'inflammation nocive pour l'organisme.
Ils proposent des solutions accessibles à tous, en travaillant conjointement sur les terrains du corps et de l'esprit : alimentation, méditation et hypnose, psycho-endocrino-immunologie, yoga et massages antistress, exercice physique et respiration, utilisation de plantes, homéopathie ou encore huiles essentielles...
Extraits :
Les organes en lien avec le système immunitaire

Le système immunitaire fait entrer en jeu certains organes, que l'on appelle organes lymphoïdes :
- le thymus, dans lequel les lymphocytes T deviennent matures et efficaces ;
- la moelle osseuse, qui produit les cellules immunitaires ;
- les ganglions situés sur les voies lymphatiques et les amygdales, à l'intérieur desquels les cellules immunitaires se développent, mûrissent et deviennent actives ;
- la rate, qui permet la multiplication et la maturation des cellules phagocytaires.

Le système immunitaire au fil de l'âge

La capacité de l'organisme à répondre aux agressions bactériennes et virales évolue avec le temps. L'efficacité de notre système immunitaire tend à diminuer avec l'âge, en premier lieu parce que les personnes âgées ont souvent des carences, notamment en vitamine D et en zinc.

Cette baisse de l'immunité serait également liée à un déficit en hormones. Il a été par exemple prouvé qu'un déficit en testostérone pouvait entraîner une carence immunitaire. Les hormones sexuelles féminines, les œstrogènes et la progestérone, influencent également le système immunitaire, et il semblerait même que c'est grâce à ces hormones que les femmes résisteraient mieux aux infections virales que les hommes. Le système immunitaire est donc beaucoup moins performant après la ménopause. Il a également été montré qu'un déficit en hormones thyroïdiennes avait une influence sur l'immunité.
Diminuer le sucre

D'après certaines études réalisées sur des rats, le principal problème du sucre est qu'il est plus addictif que la cocaïne. Il peut provoquer une véritable dépendance et des grignotages émotionnels, car il active dans le cerveau un circuit dit « de récompense » avec un messager : la dopamine. De plus, grignoter des sucreries provoque une sécrétion d'insuline qui entraîne une hypo­glycémie donnant envie de reconsommer... Vous entrez dans un cercle vicieux !

1 gramme de sucre apporte à l'organisme 4 calories. Il existe deux types chimiques de sucre : les sucres simples constitués d'une seule molécule (ex. : glucose, fructose, galactose, maltose) et les sucres complexes constitués d'au moins deux molécules (ex. : saccharose) ou de très nombreuses molécules (ex. : amidon).

Plus les sucres sont simples, plus ils sont assimilables facilement par l'organisme. Les sucres simples se trouvent dans les fruits et les légumes. Les sucres complexes sont présents dans le pain et les céréales.

Considérez qu'un morceau de sucre (saccharose) correspond à environ 5 g et que la dose journalière ne doit pas excéder 50 g. Pensez donc à bien regarder les étiquettes de ce que vous achetez.

L'inflammation de bas grade étant favorisée par les excès de sucre, il convient pour augmenter l'immunité de privilégier la consommation d'aliments à index glycémique bas.

L'index glycémique est corrélé à la vitesse et à la quantité d'insuline que le corps doit produire pour absorber le sucre d'un aliment.
Privilégier les bonnes graisses

1 gramme de lipides apporte à l'organisme 9 calories.

Là encore, il existe de bonnes graisses et de mauvaises graisses. Les bonnes graisses sont celles qui se trouvent dans les amandes, les noix, les noix de cajou, les noix du Brésil... Tous ces aliments sont excellents car ils sont très caloriques et ne contiennent pas de sucre. Les huiles dites « première pression à froid » apportent aussi de « bonnes » graisses sous la forme des fameux oméga-3 et oméga-6. Elles sont appelées « graisses insaturées ».

Contrairement à une croyance répandue, manger du gras et du cholestérol n'est pas du tout mauvais pour la santé. Au contraire, le cholestérol entre dans la composition des parois de cellules, notamment des cellules nerveuses et de cellules utiles à l'immunité, dans la synthèse de substances anti-inflammatoires, d'hormones...

Les études ont bien montré que le cholestérol que vous mangez n'a aucune incidence sur le taux de cholestérol dans le sang. De plus, même s'il est vrai que les maladies cardiovasculaires sont dues à des dépôts de cholestérol dans les artères, celui-ci se « colle » aux vaisseaux sanguins à cause du sucre et de l'insuline en excès. En conclusion, l'ennemi est surtout le sucre et pas tant le gras.

L'organisme a aussi besoin d'un apport en graisses « saturées » qui se trouvent dans le lait, le fromage, le beurre, la charcuterie, l'huile de coco...

Donc n'hésitez pas à consommer :
- de l'avocat ;
- des œufs, pleins de « bon cholestérol » ;
- des poissons gras : de préférence des sardines, des maquereaux plutôt que du saumon, qui est plus riche en mercure ;
- de la viande rouge ;
- du chocolat noir 70 %.

Par contre, les graisses industrielles, saturées, hydrogénées sont considérées comme du « mauvais gras » ou « trans » ; on les trouve dans la margarine, les pâtes à tartiner, les viennoiseries industrielles...

Notre organisme est assez peu différent de celui des hommes de la préhistoire. Nos lointains ancêtres mangeaient beaucoup de graisses. Notre corps sait donc très bien les gérer ! Mais ils ne mangeaient pas de sucre en dehors de celui des fruits et des légumes.

Ne pas négliger les protéines

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Valérie Coester, Denys Coester (2020) . Le lien chez Cultura