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© France2Le nombre de villes avec des maires dissidents se multiplie.
De Perpignan, à Dijon, en passant par Béziers, les maires des villes se sont mobilisées. De tous bords politiques, ils ont pris un arrêté pour autoriser l'ouverture des petits commerces "non essentiels".

Il y en aurait près d'une soixantaine actuellement.

Olivier Clodong, maire de Yerres
© France 2« Le covid il tue de plusieurs façons, il tue de façon sanitaire mais il tue aussi de façon économique »


La carte en temps réel : #FrondeDesMaires - uMap

A Yerres les forces de l'ordre interviennent :


« Si on ne fait rien, on est mort. Je préfère vivre, même si je suis en prison ».

Les commerçants sont nombreux à continuer leur activité dans une semi-clandestinité : ils pratiquent des essayages sur rendez-vous, ainsi que des retraits d'articles à l'abri des regards.

Les préfectures ont rapidement riposté aux initiatives de ces élus. "Les arrêtés qui ont pu être pris par les maires dans ce domaine sont manifestement illégaux. Par conséquent, tout arrêté municipal pris en ce sens fera l'objet d'un référé-suspension immédiat de la part du préfet auprès du tribunal administratif de Poitiers", a indiqué la préfecture de Charente-Maritime dans un communiqué.

Même réaction du côté de la préfecture des Landes après l'arrêté signé par le maire de Mont-de-Marsan. Elle indique même que les commerces qui ouvriraient en vertu de l'arrêté municipal s'exposent à une fermeture administrative immédiate.