L'affaire de la censure du documentaire HOLD-UP, réalisé par Pierre Barnérias, sur presque toutes les plateformes de partage de vidéos, et de sa descente en règle généralisée dans tous les médifas « mainstream » doit nous interpeler : un tel unanimisme doit nous inquiéter, dans le vrai sens du terme (et selon son étymologie latine, inquietus) : troubler de [notre] repos, tourmenter. Certains dormaient encore ? (leur raison endormie par le ronron médiatique et gouvernemental (c'est pareil) incessant (#restezchezvous : #sauvezdesvies ! etc.) Qu'ils se réveillent, et vite ! Car le sommeil de la raison engendre des monstres (Goya)...
film hold-up
Cette censure en bonne et due forme (retrait de la plateforme Vimeo, où elle était très officiellement destinée à être partagée, de façon payante et en règle ; censures à répétition par YouTube et même par la plateforme pourtant très libérale Odysee) n'est que la partie émergée d'un iceberg maintenant très caractérisé et visible, pour qui s'est vraiment informé depuis 8 mois maintenant : la suppression systématique, par les entreprises de Big Tech californiennes, de tout ce qui s'oppose à la narration principale de la Terreur sanitaire. Personne n'y a échappé, n'y échappe, et n'y échappera (jusqu'à quand ? la fin de cette sorte de 4e Reich, celui de la Terreur sanitaire, dans Mille ans ?). Faisons une petite « revue de presse » de celles-ci, parmi les plus notables :

  • Dès le 23 mars 2020, le Ministre de la « santé » français, M. Olivier Véran, fait interdire la prescription d'hydroxychloroquine (HCQ, ensuite) hors AMM en médecine de ville, alors que les premiers résultats à l'IHU de Marseille sont très prometteurs [1] ;
  • Chaque fois qu'une étude (bidonnée façon méta-analyse, la plupart du temps) défavorable à l'HCQ est publiée, les médias relaient « l'information » ; dans les cas contraires, silence... pourquoi ?
  • Le 27 juillet 2020, un collectif de médecins appelé « America's Frontline Doctors » donne une conférence devant le Congrès américain, en appelant leurs concitoyens à ne plus avoir peur, car un traitement (celui du Dr. Raoult, avec HCQ donc) existe, et le taux réel de létalité a été de beaucoup exagéré par les médias ; très vite, la vidéo [2], qui se veut rassurante (depuis, on qualifie systématiquement cette école de médecins de « rassuristes »...), rendant compte de cette conférence est censurée à la fois par YouTube, Twitter et Facebook ; quand la responsable du collectif, Simone Gold, est bientôt inquiétée, puis virée de son poste de médecin-urgentiste dans deux hôpitaux de l'État de New York [3];
  • Censure répétée, par YouTube, d'un assez long entretien avec la généticienne Alexandra Henrion-Caude, « Covid-19 : une généticienne vous dit tout »[4], sous prétexte qu'elle est trop « rassuriste », concernant en particulier le port du fameux masque, en bref, « complotiste » ;
  • Censures multiples des chaînes YouTube de lanceurs d'alerte de par le monde (Silvano Trotta [5] en France ; Jean-Jacques Crèvecœur et Alexis Cossette-Trudel au Canada) ;
  • Fin août, Donald J. Trump tweete que « seulement » 6 % des décès de la Covid-19 sont « réellement » imputables au seul virus dit SARS-CoV-2, reprenant en cela une récente déclaration du CDC (Center for Disease Control and Prevention) américain : « Pour 6 % des décès seulement, la Covid-19 était la seule cause mentionnée ; pour le reste [94 %, donc], au moins un autre facteur de co-morbidité y était associé » ; il est aussitôt censuré par l'entreprise Twitter. Quelques semaines auparavant, il en avait déjà été de même : Twitter avait interdit au compte de campagne de Donald Trump (@TeamTrump) de continuer à fonctionner tant qu'il ne retirerait pas une vidéo dans laquelle le président des États-Unis assurait que les enfants n'étaient presque pas susceptibles d'attraper le nouveau coronavirus. Verbatim : « Le tweet enfreint les règles de Twitter sur la désinformation autour de la Covid-19. Le propriétaire du compte doit retirer le tweet avant de pouvoir tweeter à nouveau », expliqua alors un porte-parole du groupe californien, et alors que les faits donnent raison au président américain ;
  • Fin octobre (en pleine montée du « second épisode » de Covid-19, donc), le médecin-réanimateur belge Pascal Sacré est convoqué par la direction de l'hôpital de Charleroi où il travaille, pour avoir commis d'assez nombreux textes dits « rassuristes » (comprendre : non terroristes), dont celui-ci : « COVID-19 - Remdesivir : permis de tuer. Hydroxychloroquine : interdiction de guérir [6] ; il est licencié [7] sans sommation.
Quoi qu'on pense de la personnalité de Donald Trump, peut-on accepter, pour la démocratie (de dêmos : peuple, et kratos : pouvoir), qu'une entreprise de communications privée, Twitter, le censure ? Bien sûr que non ! C'est, en soi, inacceptable. Une entreprise privée, non élue, ne devrait pas avoir le droit de censurer un personnage élu démocratiquement. Point. Ceci est l'un des trop nombreux signes d'une dérive totalitaire de la part des entreprises dites Big Tech de la côte californienne ; entraînés dans l'hubris de leur puissance renforcée par la séparation entre les gens générée par les divers confinements mondiaux, et consolidée par les nouveaux records de bourse (fig. 1) qu'elle ont, contre toute attente, en pleine crise économique mondiale très violente, battus en 2020, les PDG de ces entreprises aux chiffres d'affaires équivalents à ceux de certains petits pays semblent ne plus avoir de limites dans leur dérives autoritaires : tout ce qui menace la réélection de leur champion (Joe Biden), est éjecté, censuré ; la peur, avant tout, doit régner. Trump accentuant ses menaces à leur encontre (fig. 2), sa censure n'en est ressortie que renforcée :

Figure 1
holdup figure 1
Figure 2
holdup figure 2
Pour la France, on constatera que l'un des actionnaires principaux de la plateforme Vimeo, qui a donc censuré le film HOLD-UP, est aussi actionnaire du journal Le Monde, qui y est frontalement attaqué comme ayant reçu de nombreuses subventions de la Fondation Bill & Melinda Gates. Ajoutons à cela que M. Xavier Niel dirige une importante compagnie prive de téléphonie, Free. Vous voulez comprendre quelque chose aux affaires du monde ? Follow the money !

Premier constat synthétique : toutes ces censures ont été entreprises contre toute personne remettant en cause le dogme de la dangerosité extrême du Sras-CoV-2 ; quiconque n'adhère pas à la Grande Peur du virus doit être éliminé, ou tout du moins sa parole : « Qu'il se taise ! » On se souvient de cette sentence de Machiavel dans Le Prince : « Celui qui contrôle la peur des gens devient le maître de leurs âmes » ; les capitaines d'industrie des GAFAM se seraient-ils piqués à ce jeu-(dangereux)-là : Covid-19(84) for ever !?

À qui profite le crime (suspension de nos déplacements et libertés de rencontres) ? Aux entreprises du numérique, bien sûr ! Paraphrasons Guy Debord, en le détournant : séparés entre nous par la perte générale de toute rencontre vraie, perte qui nous interdit le moindre dialogue ; séparés par d'incessantes restrictions de mouvement, nous sommes même séparés des membres de notre propre famille, naguère encore la seule joie de ceux qui n'ont rien. Avec les divers confinements, il nous faut acheter des marchandises par e.commerce, et les pouvoirs font en sorte qu'on ne puisse garder de contact avec rien qui ne soit une marchandise du e.commerce.

En 1994, le penseur et écrivain Paul Virilio, dans un très brillant texte publié par la vénérable revue de cinéma Trafic, « Le coup d'État médiatique », nous alertait des dangers de l'« entrée fracassante de l'audimat télévisuel sur la scène de la légalité républicaine » ; il faut aujourd'hui s'inquiéter de l'entrée non moins fracassante de l'idéologie numérique sur la scène de la vie politique. Dès le 21 août, le philosophe et psychanalyste belge Michel Rosenzweig, dans les pages de tribunejuive.info [8], s'inquiète des dérives d'une nouvelle dictature sanitaire ; le 13 novembre, il remet le couvert dans France Soir après la déferlante critique contre le documentaire HOLD-UP [9], dans lequel il apparaît d'ailleurs : « Covid-19(84) Saison 3 épisode 1 : l'Empire des complotophobes contre-attaque ! »[10]. Il y débusque
« les cohortes de prêtres guerriers sanitaires » [qui] « sont lâchées dans une croisade anti-complotiste, chassant sur les terres des mécréants et des apostats qui refusent obstinément de rentrer dans le rang, qui résistent de toute leur raison et de toutes leurs facultés de juger, refusent d'abdiquer leur sens critique, leur bon sens et leur intelligence, et rejettent avec obstination l'abjuration qui leur est réclamée avant l'excommunication et la mort sociale et professionnelle définitive ».
Dans un post sur son mur Facebook, il précise :
« L'ampleur de cette réaction est un immense aveu de leurs mensonges mais aussi de leur peur d'envisager que ce qui est exposé dans le film corresponde peut-être sensément à la réalité, cette seule hypothèse leur fait peur, elle est émotionnellement inenvisageable, d'où leur déni de réalité qui n'est qu'un violent mécanisme de défense d'un moi mis en danger par cette éventualité [...] Comme je le disais hier ici : les complotistes sont les saints d'esprits mal adaptés à une société profondément malade. »
Le grand philosophe italien Giorgio Agamben, dès le 27 août, dans un article publié dans Quodlibet puis traduit dans lundi.am, « Deux vocables infâmes »[11], avait été le premier à débunker (pour reprendre leur langage en novlangue aux médias traditionnels qui se croient garants, si ce n'est de la Constitution, de la bonne parole publique) la grossièreté du terme « complotiste » appliqué à tous ceux qui critiquent la version officielle des faits autour de la Covid-19. L'accusation de complotisme est une facile trop facile stratégie transpersonnelle d'exclusion de quiconque ne pense pas comme la doxa du moment ; et une chercheuse de la Boise State University, Ginna Husting, l'avait expliqué [12]dès 2007. Depuis lors, même Edgar Morin, via un tweet, est rentré dans cette bataille pour la Vérité (fig. 3) :

Figure 3
holdup figure 3
L'accusation de « complotisme », pour se débarrasser de toute pensée un peu gênante (pour les pouvoirs, et en particulier pour le pouvoir médiatique, qui joue un rôle plus que trouble dans cette crise depuis le début) fait l'économie un peu rapide de l'origine de ce terme. Dans une remarquable conférence publiée sur la plateforme vidéo du magazine Nexus, « Comprendre l'ingénierie sociale & la crise du coronavirus »[13], le psychanalyste (mais aussi physicien et anthropologue) Philippe Bobola, nous rappelle que l'inventeur de la « théorie du complot » n'est autre que Platon, et que le mot « théorie » vient du grec ancien theôría, « contemplation, spéculation, regards sur les choses » ; le théoricien du complot est donc celui qui spécule sur les complots en train de s'ourdir en vue de l'acquisition (ou du maintien) du Pouvoir. On y apprend aussi que les techniques de fabrique du consentement sont nées dans l'Allemagne nazie... et cela ne laisse pas d'inquiéter le citoyen que je suis : que vivons-nous réellement ? Qui a un intérêt supérieur dans cette crise de reconfiguration largement numérique du capitalisme, que certains mondialistes patentés qualifient déjà de 4e Révolution industrielle ?

Dans un autre tweet, Edgar Morin cite un post, publié sur Twitter également, de son ami Marcel Gauchet : « La "guerre" sanitaire que le pays à dû livrer a révélé des dysfonctionnements et un délabrement de l'État qui ne sont pas sans rappeler la décomposition des années 30 et qui appellent un examen de conscience comparable. » En effet, la lecture de la récente édition de deux conférences de 1932 du philosophe allemand Carl Schmitt, Du libéralisme autoritaire (éd. Zones), nous amène directement à établir un parallèle (qui n'apparaîtra audacieux qu'aux endormis des faits accomplis) entre notre époque de la Grande Terreur sanitaire et celle avec de la (résistible) ascension de l'hitlérisme :
« Mobilisant des "moyens de puissance inouïs", le nouvel état fort, promet-il, ne tolérera plus l'"émergence en son sein de forces subversives" [autre nom de "complotistes", en réalité]. Ce pouvoir autoritaire musellera [tiens, tiens !...] les revendications sociales et verticalisera la présidence en arguant d'un "état d'urgence économique". »
De l'état total à l'état autoritaire, de l'état d'urgence économique à l'état d'urgence sanitaire, il n'y a qu'un (petit) pas... Toute ressemblance avec la nouvelle verticalité du pouvoir exécutif en France, via un très secret Conseil de défense en huis-clos, ne serait que purement fortuit...

Pour conclure ce texte, on pourra dire que les censeurs, et ce depuis Ernest Pinard (censeur de Madame Bovary et des Fleurs du Mal), ont toujours eu un flair irrésistible pour sentir la Vérité — qui n'est jamais bonne à dire ou à entendre, pour les pouvoirs en place. Hold-up sur le réel ? Voire...

Notes :

1 https://jdmichel.blog.tdg.ch/archive/2020/03/18/covid-19-fin-de-partie-305096.html

2 https://www.bitchute.com/video/VUzwb3e3s1wd/

3 http://www.francesoir.fr/interview-exclusive-simone-gold-medecin-urgentiste-censuree-par-facebook-licenciee

4 https://covidinfos.net/covid19/la-geneticienne-alexandra-henrion-caude-denonce-une-folie-collective-qui-nous-mene-dans-le-mur/1540/

5 http://www.francesoir.fr/opinions-entretiens/interview-silvano-totrotta

6https://www.mondialisation.ca/covid-19-remdesivir-permis-de-tuer-hydroxychloroquine-interdiction-de-guerir/5647337?fbclid=IwAR16YdIhWX66Tild6co3e0L0c8-A0me4gReCeeJ_y4_2sOm5G4QU1tgkl3M

7https://tribune-diplomatique-internationale.com/dr_pascal_sacrereanimateur_licencie_injustementcrise_coviddroit_de_reponse/

8https://covidinfos.net/covid19/michel-rosenzweig-denonce-un-regime-de-dictature-sanitaire-et-une-intoxication-mediatique/1641/

9 Voir le film : https://odysee.com/@SilvanoTrotta:f/H-U:e

10 file://localhost/Covid-19(84) Saison 3 épisode 1/ l'Empire des complotophobes contre-attaque !

11 https://lundi.am/Deux-vocables-infames

12https://www.researchgate.net/publication/249985987_Dangerous_Machinery_Conspiracy_Theorist_as_a_Transpersonal_Strategy_of_Exclusion

13 https://www.youtube.com/watch?v=PELRAy3CW3M