Le grand délire psychopathique continue. L'administration régionale de Sardaigne a publié le 7 janvier dernier un appel d'offres pour sélectionner deux emplacements propres à « accueillir »/détenir dans des camps les enfants de Sardaigne testés positifs au Covid. De leurs côtés, certains Länders allemands envisagent également de réquisitionner diverses infrastructures telles qu'un centre de détention pour mineurs et bien qu'il ne soit pas précisé si ce centre pour mineurs serait destinée à des mineurs, on peut fortement le soupçonner.
Jacques Attali citation isoler de force les contaminés
En Sardaigne, les enfants « soi-disant-testés-positifs » pourraient être isolés de leurs parents et « concentrés » dans des camps-Covid. Le seront-ils sur la demande des parents (on peut en douter), ou de force sur celle des autorités sanitaires ou de la police, puisque ces camps concerneraient aussi ceux « nécessitant un isolement » au-delà de ceux qui seraient symptomatiques ou asymptomatiques ? Sur quelle base sera définie cette « nécessité » ?
Appel d'offres pour la sélection de deux établissements, l'un au nord et l'autre au sud de la Sardaigne, susceptibles d'accueillir des mineurs positifs au Covid

La Direction générale des politiques sociales a approuvé l'appel d'offres pour la sélection d'au moins deux installations de filtrage pour l'accueil des mineurs Covid-positifs sur tout le territoire régional, l'une située au nord et l'autre au sud de la Sardaigne.

L'objectif de l'appel d'offres est d'identifier un nombre suffisant de structures disponibles pour recevoir et héberger des mineurs testés positifs au Covid qu'ils soient asymptomatiques ou symptomatiques, voire des mineurs nécessitant un isolement (structures de filtrage).

Les installations auxquelles s'adresse l'appel d'offres doivent répondre aux exigences structurelles, techniques et organisationnelles prévues par les dispositions régionales applicables, y compris celles concernant la prévention/transmission de l'infection au Covid-19.

Les demandes, par les organismes de gestion, doivent être présentées et signées par le représentant légal dans un délai d'au moins 15 jours à compter de la date de publication de l'appel d'offres et, en tout état de cause, au plus tard à 14h00 le 21/01/2021. Elles doivent être envoyées exclusivement par PEC à san.dgpolsoc@pec.regione.sardegna.it.

Les services sociaux et d'aide sociale

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Le moins que l'on puisse dire, c'est que ces camps ont une fâcheuse tendance à se multiplier :

En Allemagne, certains Länders envisagent de réquisitionner diverses infrastructures, pour les utiliser comme centres de détention réservés à des « cas extrêmes de violation de quarantaine » :
« Selon une enquête menée par le célèbre quotidien allemand Die Welt et publiée le 17 janvier, plusieurs Länders (États fédérés) souhaitent instaurer des lieux de détention obligatoire pour les individus qui enfreignent à plusieurs reprises les mesures de quarantaine visant à lutter contre le Covid-19, dont la propagation s'accélère depuis début novembre outre-Rhin. Si certains Länder refusent d'avoir recours aux admissions forcées, d'autres prévoient de réquisitionner à cet effet diverses infrastructures telles qu'un centre de détention pour mineurs, ou des cliniques qui seraient surveillées en permanence par un service de sécurité. »
Ces « cas de violation de quarantaine » sont présentés comme « extrêmes » aujourd'hui, qu'en sera-t-il demain ? On lira peut-être que ce sont des centres de détention réservés à tous les cas Covid...

Toutefois, et toujours outre-Rhin, un tribunal allemand a, dans une décision politiquement explosive, déclaré le confinement régional inconstitutionnel :
« Un tribunal de district de la ville de Weimar n'a pas seulement acquitté l'accusé, mais a également déclaré que les autorités elles-mêmes avaient violé la loi fondamentale de l'Allemagne. Le tribunal a justifié sa décision en statuant que le confinement printanier de la Thuringe était
« une décision politique catastrophiquement inappropriée avec des conséquences dramatiques pour presque tous les domaines de la vie des citoyens. »
Le tribunal a notamment condamné une restriction limitant les rassemblements privés aux membres d'un même foyer et à une personne extérieure à celui-ci. C'est ce même règlement qu'un homme de la région avait violé en organisant une fête pour son anniversaire à laquelle participaient ses sept amis. Pourtant, le juge a déclaré que le gouvernement régional avait en imposant de telles restrictions lui-même violé la « dignité humaine inviolablement garantie », garantie par l'article 1 de la Loi fondamentale de la République fédérale d'Allemagne [sa constitution].

Selon le tribunal, le gouvernement n'avait pas de motifs juridiques suffisants pour imposer ces restrictions puisqu'il n'y avait pas de « situation épidémique d'importance nationale » à l'époque et que le système de santé ne risquait pas de s'effondrer, l'Institut Robert Koch ayant signalé que le nombre de contractions du Covid-19 était tombé en dessous de 1.

Le juge a également statué que le gouvernement régional n'avait pas le droit d'introduire des mesures d'une telle ampleur, car il appartenait au législateur de le faire. Le tribunal a par ailleurs fait savoir que le confinement imposé en Thuringe représentait
« les restrictions les plus complètes et les plus profondes des droits fondamentaux dans l'histoire de la République fédérale. »
Il a également qualifié ces mesures comme étant « disproportionnées » et contre les « fondements de notre société ».
Nombreuses sont les plus grandes horreurs de l'histoire de l'humanité à ne devoir leur apparition qu'à l'établissement et à l'application sociale d'une fausse réalité.