Bulletin d'information scientifique de l'IHU Méditerranée Infection :
raoult
Variants : « Il va continuer à émerger des variants, c'est la nature de ce virus. On ne sait pas à quels endroits il accumule ces mutations avant d'apparaître. »

Vaccination et suspension d'AstraZeneca : « Il faut être prudent avec ces vaccins, il y a des étapes d'évaluation qui ont été très courtes. (...) Il est prudent quand on a beaucoup de réactions de s'arrêter un moment pour réfléchir, c'est logique... (...) Il semble que ces vaccins ne protègent pas contre le mutant africain et brésilien. (...) Les analyses dont on peut disposer sont celles de l'industrie pharmaceutiques, et elles sont toujours biaisées. »

Corruption : « Partout où on manie des sommes colossales d'argent, il y a un risque de corruption. Il faut être un enfant pour ne pas savoir ça. (...) Quand on fait la même étude à propos du même médicament et qu'une fois, c'est payé par l'industrie pharmaceutique, et l'autre fois, ça n'est pas payé par elle... quand il y a financement [d'un essai] par l'industrie pharmaceutique, vous multipliez par 1,27 le risque d'avoir des conclusions favorables. Vous créez un biais en faveur du produit financé par l'industrie pharmaceutique. (...) Pfizer a été poursuivi pour avoir dissimulé des résultats négatifs en Chine. »

La polémique sur les « factures abusives » à l'IHU de Marseille : « Ici nous sommes des fonctionnaires de l'assistance publique, donc nous ne décidons de rien sur la facturation, aucun d'entre nous n'a d'activité privée ni de lien avec l'industrie pharmaceutique. (...) Ce n'est pas nous qui facturons les hospitalisations, l'IHU ne reçoit pas d'argent en fonction de son activité (...) Tout[e] [cette polémique], c'est de la malveillance pure et simple. »