Là où les médias officiels diraient ne voir que pure coïncidence, d'autres pourraient plutôt soupçonner un certain instinct de conservation de la part des nouveaux dirigeants tanzaniens qui ont compris la leçon 5 sur 5 : le Covid est réellement dangereux.
ghtyujik
Du coup, les masques sont sortis de nulle part pour les protéger contre d'éventuelles crises cardiaques liées au déni du covidisme. Les Tanzaniens se verront sous peu séquestrés chez eux comme le reste de la planète, pendant que leurs libertés s'envoleront une à une.

Les médias occidentaux s'en félicitent déjà, considérant, bizarrement, ce revirement des comportements des leaders tanzaniens comme une sorte de victoire de la démocratie.

La presse occidentale a déjà commencé à louer les qualités de la successeure de Magafuli, Samia Suluhu Hassan qui est décrite comme une « conciliatrice », ce qui signifie en langage journalistique occidental, comme le fait remarquer Off-Gardian, que c'est une femme « qui fera ce qu'on lui dit de faire ». Le même Off-Gardian rapporte : « Human Rights Watch a prédit que la Tanzanie connaîtra un « renouveau de la démocratie » sous sa direction ».

Hé bien, la voila partie sur le chemin du prix Nobel.