L'on aurait pu penser que l'inscription d'un étrange délit de violation des règles confinement avec la mise en place d'un régime liberticide sous excuse sanitaire, au pays de Diderot, du libéralisme, des droits de l'homme, que ces excès normatifs sortis d'esprits malades resteraient lettre morte. Notre culture aurait dû nous sauver de cette barbarie.
Il est triste de constater que la corruption des esprits est encore plus grave que celle des corps à l'heure covidienne, et même les corps de l'État ont sombré, encore une fois, rongés de l'intérieur depuis longtemps, le vernis a craqué, ils se sont effondrés. Il ne reste plus rien de la culture politique française.
Les procès-verbaux pleuvent sur les « dissidents », ceux qui ont mal rempli leur autorisation de sortie, ceux qui ne sont pas rentrés à l'heure, ceux qui ont le masque trop baissé et risqueraient de respirer alors que les confinements s'enchaînent, pour finalement que le gouvernement ne déclare que prendre l'air est très bon pour la santé.
Mais la justice, elle, si l'on peut encore l'appeler ainsi, suit son chemin, elle condamne les prises d'air non autorisées ramassées dans les rues de notre beau pays par une police, qui semble être focalisée sur le terrorisme sanitaire.
Le 20 novembre 2020, à Dunkerque, la police renforce les contrôles, interpelle ceux qui n'ont pas une autorisation de sortie dans les règles et derrière la justice condamne les dangereux récidivistes. Qui sont-ils ? L'un, 22 ans, trafiquant de drogue notoire, condamné à deux mois de prison ferme... pour ne pas avoir d'attestation de déplacement valable. Les interpellations sanitaires, vont-elles maintenant servir à compenser l'inefficacité de la politique pénale laxiste ? Ce jeune homme avait eu déjà 12 condamnations. Non, il paraît que ce sera une exception, car la dissidence sanitaire est autrement dangereuse que le trafic de drogue pour le nouvel ordre public :
« La condamnation à une peine de prison est une exception qui s'adresse aux cas les plus compliqués et aux casiers les plus lourds », précise au Monde le procureur de Dunkerque, Sébastien Piève.Le second est en effet un cas également grave :
« Hakim S., un autre Dunkerquois âgé de 29 ans, a été arrêté le 12 novembre après un quatrième contrôle pour violation du confinement en quelques jours. Lui aussi a été placé en détention le lendemain, à l'issue de sa comparution selon la procédure de plaider-coupable. Il avait déjà été condamné à trois mois de prison ferme lors du premier confinement, en avril, pour les mêmes faits. Cette fois il a été condamné à deux mois ferme ».Lui aussi est récidiviste - il enfreint régulièrement les règles sanitaires. Ça ressemblerait à du terrorisme sanitaire que l'on s'y méprendrait ...
Et qu'ont fait les autres plus récemment ?
25 ans, interpellé par les policiers d'Agde ce 9 mars, on ne traîne plus, comparution immédiate, trois mois de prison ferme pour avoir violé le couvre-feu en étant en voiture après 18 h ... et avoir « donné des explications fantaisistes ». Il avait déjà été verbalisé 3 fois, un dangereux récidiviste, il ne semble pas y avoir de délinquants plus dangereux ces derniers temps. Et le procureur confirme :
« Le parquet de Béziers continuera à faire preuve de fermeté à l'encontre des personnes ayant décidé de violer délibérément et de manière réitérée les règles sanitaires ayant pour objet de lutter contre la pandémie », affirmait le procureur Raphaël Balland.Le pire, tenez-vous bien, est à venir. Il est des salauds, des vrais, alors que le pays tremble, que dis-je, que le monde tremble de peur, qui osent vouloir fêter leur anniversaire et qui en plus osent aller au magasin pour cela. Ils mériteraient vraiment un camp de rééducation, mais la France étant une démocratie, ils seront simplement incarcérés :
« L'un des mis en cause est contrôlé par les gendarmes à Lure alors qu'il se rend dans un supermarché. C'est le jour de son anniversaire qu'il entend fêter avec un ami. Problème : l'horaire figurant sur son attestation de déplacement est erroné. Les militaires estiment que le document n'est pas conforme ».Comme c'est un coutumier du fait, déféré devant la justice, qui sans états d'âme puisqu'elle n'en a pas, le condamne à deux mois de prison ferme.
Le second, c'est encore pire, il ose souffrir de la solitude en restant enfermé chez lui - alors que le bonheur intégral de ne plus avoir à se déplacer, à pouvoir tout faire de son canapé, à ne plus avoir la peine de vivre lui est accordée, il ose en souffrir - c'est indécent. Un véritable déviant. Condamné lui aussi ce 25 mars à deux mois de prison ferme. L'on ne plaisante pas avec l'ordre public et le procureur ni le juge n'ont le temps de l'humanisme, voire simplement du bon sens - de toute manière, ce serait beaucoup trop dangereux en ce moment pour leur carrière et leurs nuits de sommeil :
« Le procureur de la République a pointé une difficulté à respecter le cadre légal pour l'un, une défiance à l'égard des gendarmes et de l'institution judiciaire pour l'autre. Le magistrat a demandé, pour chacun d'eux, des peines de deux mois de prison ferme. Des réquisitions suivies par le tribunal ».La défiance se paie, elle se paie cher ! Car qui sait jusqu'où l'on pourrait aller sinon ...
L'on appréciera, dans tous ces cas, la parfaite retenue des médias, de ces journalistes qui doivent préserver l'illusion d'informer, sans rien dénoncer, sans jamais oser une critique, voire une réflexion qui pourrait interroger le bien-fondé de ces pratiques. Rien. Une accumulation de mots sortis d'encéphalogrammes plats, une légitimation sous couvert de neutralité. Ainsi, les médias, avec la police et la justice, sont devenus un des piliers de ce nouveau régime liberticide. Et comme les corps de l'État, ils ont chu.
Et la prison, pour des personnes qui ne sont pas des délinquants, est un excellent moyen pour littéralement broyer leur personnalité, leur résistance. Citation du rapport de l'ONU sur l'effet du surpeuplement des prisons :
« La détention sape la dignité humaine, amoindrit la santé physique et mentale des détenus et compromet leurs perspectives de réinsertion ».Or, les prisons françaises sont surpeuplées et les chiffres de mars 2021 montrent une aggravation de la situation :
« Il y avait 62 673 détenus au 1er janvier. La hausse a été de 1 129 personnes entre janvier et février. Avec 60 783 places opérationnelles dans les 188 prisons de France, la densité carcérale globale s'établit au 1er février à 105%, contre 103,4% le mois précédent. Cette densité est de 122,7% dans les maisons d'arrêt, où sont incarcérés les prisonniers en attente de jugement et ceux condamnés à de courtes peines ».Ce qui a valu à la France une condamnation par la CEDH en raison des conditions inhumaines de détention. Et les conditions de vie y sont vraiment déplorables :
« Au 1er février, 740 détenus étaient contraints de dormir sur un matelas par terre. Ce nombre, qui permet de mesurer la surpopulation, est en hausse depuis plusieurs mois (422 matelas posés au sol le 1er juillet, 587 le 1er octobre et 688 le 1er janvier) ».Donc, l'on condamne à de la prison ferme des « délinquants sanitaires », alors que les consignes avaient été données de favoriser les libérations anticipées de véritables délinquants pour éviter la contamination en prison, dont l'on ne parle plus miraculeusement.
La seule explication logique, car il serait trop facile de toujours tout mettre sur le dos d'une incompétence chronique, est que de cette manière la Terreur sanitaire peut être organisée en écrasant les plus indisciplinés et en faisant peur à ceux qui oseraient la désobéissance. Aucune dictature ne peut tenir sans terreur, la dictature sanitaire ne fait pas exception.
Commentaires des Lecteurs
Nous sommes depuis trop longtemps éduqués à ce que nous pensions à notre place, au point que lorsqu'il est urgent que nous réagissons nous ne le faisons pas. La seule façon de penser en ces temps critique est d'agir.
Répression, harcèlement, intimidation, menaces voilà quelques unes des méthodes employés par les forces de l'ordre contre les citoyens lambda alors que dans le même temps ils semblent ignorer jusqu'au moindre criminel. A croire que tout est fait pour radicaliser une population qui n'a de cesse d'être maltraitée en plus de la criminaliser. Seulement quand l'un des seuls moyen de survie de cette population est de se criminaliser je me demande à quoi pensent les flics parce que si à cause de leurs actions irréfléchies cette population se criminalise ils auront tout gagné et vu qu'ils n'osent pas s'occuper des criminels leurs jours seront comptés.
C'est comme cette politique de quota de répression et après on voudrait encore nous faire gober que c'est "pour notre sécurité" de même que le vaccin et toutes les mesures à la con qui entourent cette plandémie organisée par des gens sans aucune humanité sont pour "notre sécurité" bien entendu. Et quand il ne s'agit pas de notre sécurité on nous parle de protéger la démocratie entre autres termes vides.
A quand les tribunaux populaires car il y a un sacré ménage à faire c'est plus que certain et la justice semble plus intéressée par son propre nombril que de faire ce qui devrait-être fait en accord avec son nom.
Il s'avère que cette gendarmette est la copine du frère d'une connaissance chose qu'elle ne savait pas avant de me mettre une amende et lorsque que quelque jours plus tard j'avais l'occasion d'aller voir cette connaissance, la gendarmette préférais que je ne soit pas présent de peur d'être "gênée".
Je n'ai qu'un mot pour qualifier ça l'inconséquence...
Je n'ai rien à me reprocher personnellement ce qui n'est pas le cas de la gendarmette visiblement et cela ne l'a pas empêché de me verbaliser honteusement sur des motifs fallacieux.
Est une réplique tirée de la chanson "Pas de Justice pas de Paix" de "Uman".
A croire que certains cherchent à la rendre vraie.
Par contre nous assistons au printemps de la brutalité, de la connerie et de la malhonnêteté.
Si j'étais flic et que je connaisssais un recidiviste dans ma ville j'abuserais sûrement de mon pouvoir ou obeirais bêtement aux ordres quitte à mentir et outre passer mon rôle, mais je ne suis pas flic et je déplore ce genre de méthode extremiste qui est la porte ouverte à de fort abus de pouvoirs qui finiront par retomber sur les citoyens "honnêtes".
Parce que nous nous laissons pour la plupart endormir par les médias.
Le système financier s'est écroulé depuis longtemps, les PME sont sacrifiées, les services de santé publique et les écoles publiques mais privées aussi, nous sommes face à l'engrangement des super puissances et certainement l'arrivée d'une guerre pour relancer une économie qui supprimera des états et en feront émerger des nouveaux au sein d'un ordre nouveau. En attendant il faut bien une fausse propagande un mensonge globalisé pour préparer la future soit disante paix!
Petit fait. Une connaissance s'est vu proposé l'injection du vaccin, du fait qu'elle travail dans une clinique mais ayant contracté le cov à développer une immunité qui ne l'oblige pas à se faire vacciner. Donc nous ne sommes pas tous logés non plus à la même enseigne. D'ailleurs certain corps de métier peuvent si il le veulent se faire vacciner et avoir des passes droits et même falsifier l'authenticité de la vaccination !!
Les abus de pouvoir sont devenus récurrents venant même de personnes n'ayant pas la moindre position d'autorité. Ce qui est amusant c'est quand même de voir des gouvernements freiner des 4 fers sur les obligations vaccinales car ils savent que c'est totalement illégal alors qu'en même temps ils cherchent à faire croire à la population que cette vaccination sera obligatoire et cherchent différents moyens pour forcer les gens à se faire vacciner.
ça fait combien de temps qu'on fonctionne sur le mode faites ce que je dit pas ce que je fait, avec des politiques qui semblent n'en avoir que pour leur nombril ?
Sinon quel intérêt de continuer à aller dans la roue de hamster pour la faire tourner vu ce que ça rapporte et la considération qu'on en retire. En la faisant tourner on se fait exploiter par les propriétaires de la roue qui s'enrichissent sur notre dos en nous refilant des miettes, avant de se faire dépouiller par les gouvernements et leurs complices, maintenant on serait juste bon à faire tourner la roue à les écouter c'est à dire adieu à tout le reste. Quel intérêt de vivre ce genre de vie ?
Une des arnaques de base: obligation de régler les revenus liés au travail par virement = obligation déguisée d'avoir un compte bancaire.
Compte bancaire sur lequel il peuvent venir se servir même sans l'accord de l'intéressé. Un exemple on vous colle des amendes pour des motifs totalement absurde si vous ne réglez pas on majorera l'amende et on viendra se servir sur votre compte la banque se sucrant également au passage c'est quoi ce monde ?
L'Homme choisi de rentrer dans la roue car on lui à dit qu'il fallait y rentre, il croit souvent qu'on ne peut en sortir parce qu'on lui à dit qu'il fallait qu'il y reste.
Un esclave moderne qui est constitué de merveilleuses intentions souvent, mais que son maître tente en plus d'exhorter.
Dans le fond il est très difficile de vivre et plus facile de croire que l'on survit. La liberté de vivre à pourtant bien été créée avant les lois...mais les lois pour certains n'ont servis qu'à entraver et corrompre la vie au lieu de la protéger.
SATAN - IIRE
L'ire de Satan
Voilà probablement pourquoi ce mot sanitaire leur tient tant à cœur.
Le future qu'ils proposent est plutôt de l'ordre de l'insanité que du sanitaire. C'est encore de la nove langue...sanitaire évoque le sain...mais avec eux ce mot devient malsain ce qui est une manière habile de détruire les choses les plus simples.