pass sanitaire
On ne comprend plus rien : nos pleureuses nationales (on peut se moquer des Orientales qui sont payées pour sangloter aux enterrements) se sont tues, alors que le gouvernement corrompu par la Banque et le Big Pharma est en train d'instaurer un passeport intérieur fliquant pour sortir, simplement sortir.


Sortir au resto, au musée et surtout, dans les lieux dits de culture. On voit des théâtres occupés avec des happenings chaque jour dans toute la France, pourquoi n'entend-on pas les artistes célèbres gueuler contre cette mesure liberticide, qui devrait heurter leur petit cœur de gauche ?

D'abord parce que Macron a rallongé le pognon pour cette congrégation, ce qui ferme automatiquement les gosiers les plus serviles, ou les plus étato-dépendants. De plus, les artistes se croient épargnés par ce pass dégueulasse parce qu'il fera quand même entrer du monde dans leurs salles de concert, de théâtre ou de cinéma (36 films se bousculeront cette semaine d'ouverture). Mais nos personnalités culturelles oublient l'épisode des Gilets jaunes et des boycotts qui ont suivi, qui ont mis par terre le pauvre Dubosc, pourtant pas le pire.

Les Français s'agitent, ils ne sont pas assez vaccinés pour se précipiter dans les lieux culturels, sans même parler de boycott, il y a beaucoup de gens qui renonceront à leurs sorties. Cette servitude volontaire heurte les consciences, et les artistes, au lieu de se planquer derrière le gouvernement qui leur sert la soupe, devraient choisir le camp du peuple, des gens, du public. Ce public qui les rend célèbres et riches, pour certains, ou qui leur permet de vivre décemment, pour d'autres (les intermittents).

Manifester contre le MEDEF et sa réforme du régime des intermittents, c'est bien, gueuler contre une dictature qui s'installe de manière perverse, c'est mieux. Mais le gauchisme a fait beaucoup de mal à la culture, et les gauchistes sont pris au piège : ils ont voté pour Macron au 2e tour le 7 mai 2017 (pour le premier, on refera les calculs, c'est en cours et c'est chaud).

Suite à ce concours de lâchetés, naturellement, des leaders d'opinion défendant la liberté ou les libertés annoncent des boycotts lourds de conséquences :


Tout le monde ne se tait pas, et les cartes se redistribuent chez les people. Des insoumis au Système se découvrent soumis, et des soumis insoumis. C'est le cas de Moix, qui semble retourner un peu sa veste (même si son maître à penser BHL s'est attaqué depuis le début à la politique sanitaire du gouvernement) :


Aucune surprise du côté de Michel Onfray, qui a basculé du côté obscur de la Raison. On est loin du surhomme de Nietzsche !


Sur RMC, on hésite sur l'attitude à adopter : d'un côté, on est la radio Drahi, donc liée éternellement à la Macronie, de l'autre, les audiences baissant dangereusement (la concurrence de Sud Radio fait mal), on ne peut pas trop se permettre de se couper du public. Alors on joue sur les deux tableaux, et on laisse parler les anti-Covid, comme quoi les voies de la liberté d'expression sont impénétrables :

Malgré ces courageux soubresauts, la corporation des artistes médiatisés nous fait honte, et l'apartheid social du pass sanitaire ne va pas arranger leur popularité. Quelque chose s'est cassé entre le public et ses étoiles, qui ne volaient en réalité pas bien haut dans le ciel. Même avec l'afflux attendu dans les salles, après un an de contention, on n'est pas sûrs que la lune de miel va durer longtemps.