Les droits de l'Homme en question
Des repères historiques et philosophiques sur l'exception française portée par les droits de l'Homme et du citoyen de 1789 ainsi que sur les sources et la nature des droits dits « fondamentaux » de l'Union européenne sont nécessaires aujourd'hui pour comprendre la situation sociale anxiogène en France
Des injonctions paradoxales introduites dans notre système juridique suprême érodent progressivement et à bas bruit nos droits naturels de citoyens, et donnent aux multinationales, par jurisprudence, les mêmes droits qu'à nous-mêmes.
Cette interview de Valérie Chénard, psychologue sociale et du travail, nous éclaire sur ce mécanisme juridique paradoxal méconnu qui agit tel un cheval de Troie sur nos droits naturels et signale une pathologie du pouvoir de type pompier-pyromane pour accélérer ce processus de renversement du contrat social français qui est à l'origine des désordres sociaux chroniques depuis quelques années.
Les sources à consulter :
- Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen
- La liste des 24 révisions constitutionnelles entre 1992 et 2008 sur 24 en tout depuis 1958
- la charte des droits fondamentaux de l'Union européenne constitutionnalisée par le traité de Lisbonne en 2008 (J.O. de l'U.E. C303 du 14 décembre 2007 : 2007/C 303/01 & 2007/C 303/02)
- Patrice Spinozi - L'entreprise et les droits fondamentaux - Revue de jurisprudence commerciale - Conférence du 6 mars 2017
- "Les droits de l'Homme peuvent-ils vraiment nous protéger de la dictature sanitaire en cours?" publié le 5 janvier 2021
- Des droits de l'Homme et du citoyen à l'aliénation collective" - Retranscription d'intervention à l'Appel des appels 13 - 10 janvier 2020
- La psychologie et les psychologues à la croisée des chemins : les injonctions paradoxales déontologiques en question - publié le 20 mai 2021
Source de l'article publié le 19 août 2021 : Ariane Bilheran
Les signataires de la troisième déclaration avaient envoyés à l'échafaud en son nom certains des co-signataire avec eux de la plus célèbre première.
L'Histoire officielle, malgré sa majuscule, est une grande menteuse.