Le rouleau compresseur politico-médiatique fonctionne à plein régime : "le vaccin représente la seule voie salutaire, tout autre chemin n'est que fantaisie hérétique à combattre". Un postulat gratuit et infondé, qui a déjà touché quelques 50 millions de produits... Gardons néanmoins une affectueuse pensée, pour celles et ceux qui subissant cet odieux chantage à l'emploi, sont allé(e) se faire piquer la larme à l'oeil et le coeur serré : honte à ce pays.

veran
Soyons comme nos gouvernants et leur commanditaires, soyons binaires. 17 millions d'entre nous subissent avec affliction cette organisation purement ségrégationniste, pendant que 50 millions poursuivent leur bonhomme de chemin, l'air de rien. Nous n'allons pas approfondir ici sur la portée inique de ces mesures politiques, elle est largement démontrée par la science, une science dont ces mesures se passent allègrement et interrogent sur une nouvelle perspective de contrôle social des masses, faute de faire la démonstration du moindre intérêt sanitaire. Déplorons simplement que la moitié du pays ne sache pas lire un graphique, ou rechigne à y regarder de plus près, ne serait-ce que pour viser les données de mortalité, légitimant éventuellement la pertinence de la seule et unique vaccination ciblée.

Quand l'humain des 17 millions évolue au quotidien, essayant tant bien que mal d'exercer une vie sociale "normale", il est confronté en permanence aux représentations sociales caricaturales des 50 Millions. 50 millions agrégeant une pensée réductrice, une pensée limitée qui semble cristalliser le stigmate du paria autour d'une seule et même petite phrase grotesque : "tu n'as qu'à te faire vacciner". C'est cette atmosphère tristement circonscrite que nous dénonçons ici aujourd'hui, cette absence de débat couplée à cette réplique grossière qu'on entend incessamment, ou qu'on perçoit intuitivement lorsqu'elle n'est pas prononcée.

Car même en admettant que cette vaccination massive soit une solution, la pratiquer aveuglément est fondamentalement dangereux pour des centaines de milliers de personnes : la notion de contre-indication a disparu. La piqûre généralisée ne s'encombre pas des terrains allergiques ou des propensions à la maladie auto-immune (ce qui est mon cas au passage). On y va, on pique quoiqu'il en coûte, que la phase soit expérimentale ou non. Aucune pincette et tant pis pour le choc anaphylactique ou la nouvelle vie de patient chronique, voire le décès. Bref depuis 18 mois, toujours le même credo en action par des mesures soi-disant préventives : bousiller des millions de vies pour soi-disant en sauver quelques milliers.

Pour finir soyez en certains, si un jour on devait parler de camps d'isolement et par conséquent de déportation, la masse conformiste des 50 millions continuerait de regarder passer les trains.