Au Canada, dans la province de Québec, le passe vaccinal est requis dès l'âge de 13 ans. Me Gloriane Blais, avocate à Québec depuis 23 ans et spécialiste du droit de la santé et de la corruption, a récupéré en appel le dossier judiciaire d'un père de famille qui exprimait ses inquiétudes quant au fait que ses enfants doivent se faire vacciner.
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Me Gloriane Blais
La justice a tôt fait de refuser la procédure d'appel au corps défendant et l'administration va même jusqu'à remettre en question le titre d'avocat de Me Blais. Nous l'avons reçue afin qu'elle puisse nous faire part de son avis et de ses impressions quant à cette décision.

En première instance, aucun rapport d'expertise n'avait pu être déposé, avec le refus de la Cour supérieure de permettre au père d'être représenté. Cela étant, Me Blais nous explique rapidement que les décisions de première instance « suivent les directives sanitaires », questionnant ainsi l'indépendance de la justice.

Elle a récupéré le dossier en appel, en soumettant les rapports d'expertises du Pr Perronne et de la généticienne Henrion-Caude ainsi que le rapport de 110 pages de la biostatisticienne Christine Cotton Ce dernier démontre que les vaccins Pfizer
« ne peuvent être considérés comme "fiables" et "intègres" au regard des bonnes pratiques cliniques. Sa conclusion est sans appel : compte tenu de tous les biais et des informations toujours manquantes, Christine Cotton demande la suspension en urgence de toute vaccination par Comirnaty. »
Selon ce rapport, il aurait fallu davantage d'informations pour que les autorisations de mise sur le marché puissent être accordées au laboratoire.

L'ordonnance d'appel a été rendue ce 4 février 2022 : le processus d'appel est refusé, ce qui empêche le débat judiciaire au fond. À la surprise de Me Blais, il n'est nulle part fait mention du rapport de Christine Cotton, qui est pourtant instrumental dans l'évaluation de ces thérapies. Une première atteinte au droit à la défense.

Le même jour, elle a reçu une ordonnance du Conseil d'administration de l'Ordre des avocats du Québec, demandant qu'elle se soumette à une expertise psychiatrique sous peine de suspension de son titre d'avocat (licence d'exercer). Elle doit se représenter à l'audience ce mercredi, où le Conseil d'administration du Barreau du Québec décidera s'il suspend ou non son titre, le temps de l'évaluation psychiatrique. Notons que l'ordonnance d'évaluation psychiatrique bafoue le principe élémentaire de justice « audi alteram partem », principe suivant lequel toute personne doit pouvoir présenter sa version des faits lors d'un procès avant d'être jugée. Me Blais n'en a pas eu l'opportunité.

En cas de suspension de cette licence, elle ne pourrait porter le dossier de son client devant la Cour Suprême du Canada. Une manœuvre dilatoire, qui semble arborer un caractère politique plus que judiciaire, poussant Me Blais à s'interroger sur la justice. Elle précise être à jour de sa vaccination et demande simplement que justice soit faite de manière équitable.

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