Joe Biden avait promis que le gazoduc « Nord Stream 2 » n'existerait bientôt plus. Le président américain avait aussi répondu à la question de savoir comment cela pourrait se produire alors que l'Allemagne le contrôlait : « Je vous promets que nous y arriverons ».
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Il est intéressant de noter que la même nuit, des chutes de pression « accidentelles » se sont produites dans les gazoducs « Nord Stream 1 » et « Nord Stream 2 ».

Selon des informateurs, il s'agirait d'attaques ciblées. Depuis le début des sanctions contre la Russie et la promesse de livraison d'armes à l'Ukraine par l'UE, il serait évident que les États-Unis compteraient évidemment parmi les gagnants de la guerre en Ukraine. La conclusion selon laquelle les Américains sont impliqués dans cette affaire n'est donc pas tirée par les cheveux.

Tout le monde sait que l'UE se détourne depuis un certain temps de l'énergie russe (qu'elle achetait directement) et qu'elle mise, entre autres, sur le gaz de fracturation américain, très polluant et beaucoup plus cher, suite aux sanctions tant vantées. Mais il est nouveau que l'Union européenne, si soucieuse de la protection du climat, veuille se passer complètement du gaz russe peu polluant. Bien qu'un embargo sur le gaz n'ait pas encore été décidé officiellement, tout semble aller bel et bien dans ce sens. Les États-Unis tentent, disent-ils, d'aider l'Europe. Or l'acte de sabotage plus ou moins évident, qui vient d'être commis, vise à forcer l'UE à prendre une décision favorable au gaz de schiste américain. Qu'est-ce que les Américains ont à faire d'une catastrophe économique sur notre continent ? Au contraire, ils n'auront plus à se soucier d'un concurrent très sérieux sur le marché mondial.

Le porte-parole de la FPÖ autrichienne pour la politique étrangère Axel Kassegger demande donc à l'UE de faire toute la lumière sur cette affaire et de s'engager réellement pour les intérêts européens :
« L'intérêt de l'Europe ne peut nullement être de se couper entièrement du gaz russe. Il est grand temps que l'UE fasse pression sur les deux belligérants pour qu'ils entament enfin des négociations sérieuses afin de mettre fin à la guerre le plus rapidement possible ».
Il en appelle en outre à la raison : « Actuellement, l'Europe ne peut pas se passer du gaz russe, loin de là. Avec les défaillances techniques des gazoducs, l'approvisionnement ne tient plus qu'à un fil. Les récentes déclarations du président américain Biden méritent d'être remises en question. Un changement de mentalité doit enfin avoir lieu ! ». Il n'y a rien à ajouter à ces propos.

source : Zur Zeit

via Euro-Synergies