fascisme
Il n'y a jamais eu d'interruption. Le fil n'a jamais été rompu.

Les milieux d'affaires anglo-saxons ont toujours subrepticement aidé, utilisé et protégé les nazis.

Il suffit de relire l'histoire des années 30 non officielle pour en être persuadé, mais il suffit aussi de se souvenir de la récupération de ces nazis après et avant même la fin de la Seconde Guerre mondiale. C'est une récupération qui est parfaitement bien documentée par des sources archi-vérifiées.

La véritable obsession anglo-saxonne, comme celle du grand business européen, à cette époque, c'était le risque communiste et singulièrement le risque soviétique ; et tout, absolument tout, était bon pour lutter contre ce risque ; y compris l'utilisation du fer de lance du fascisme et de ses troupes.

Ce n'est pas de l'opportunisme, comme on a toujours cherché à le faire croire ; non, c'est une filiation. Il y a un lien gros comme une corde, ou comme une chaîne, entre d'un côté les très grands intérêts financiers et, de l'autre, le fascisme.

Bien entendu, l'histoire de France officielle nie l'existence de la Cagoule, mais je peux vous dire pour avoir eu l'opportunité de consulter les archives de la Cagoule dans leur dépôt secret dans l'Eure, qu'elle a bel et bien existé et qu'elle a été financée par le très grand patronat. Mitterrand en est un exemple insuffisamment commenté. Si on avait porté attention aux révélations sur son parcours, on aurait pu progresser dans la compréhension du phénomène que constitue le lien entre le fascisme et les très grands milieux d'affaires.

Le grand business a les mêmes intérêts de domination des masses que les nazis, les mêmes méthodes, fondées sur le contrôle et la gouvernance et le même refus de la « démocrasouille » ; on retrouve le même intérêt pour la constitution de cartels et de corporations ; n'oubliez pas la situation des années 30 marquée par la surproduction, l'effondrement des prix, le chômage de masse et l'agitation sociale. Et souvenez-vous de 1936 en France.

Je vous conseille de lire les ouvrages écrits en 1936 par les auteurs de cette époque ; vous prendrez la mesure de la peur des possédants, du grand patronat, vous comprendrez qu'ils sont prêts à tout, y compris à favoriser la montée du fascisme.

Les ouvrages de notre époque comme ceux d'Annie Lacroix-Riz sont très explicites et parfaitement documentés, mais hélas, ils sont peu diffusés et surtout marqués du sceau de l'infamie puisque c'est une stalinienne. En revanche, les ouvrages pro-américains, pro-CIA, pro-AFL-CIO, inspirés par les services américains et publiés par l'Institut d'Histoire sociale financé par le patronat pour réhabiliter le fascisme ont connu une large audience. Y compris sur les chaînes de télévision.

Je vous conseille aussi de lire les ouvrages de Pierre de Villemarest, qui a été mon ami, ouvrages consacrés au financement des nazis et de la montée d'Hitler... par les Anglo-saxons.

Il y a une filiation directe, même pas dissimulée à l'époque ; elle a été enterrée par la suite car les milieux d'argent et d'entreprise ont pris leur distance avec le fascisme lorsqu'il a été vaincu et ce dès Barbarossa.

L'alliance qu'il nous est donnée de voir n'est pas de circonstance, elle est organique, elle tient aux objectifs poursuivis par les uns et par les autres ; ces objectifs de grandeur, de renouveau, d'ordre nouveau passent toujours par le sacrifice. Il s'agit de mettre en place des régimes politiques, des idéologies qui servent de justifications au sacrifice de la masse au profit d'une entité, qu'il s'agisse d'un chef, d'une classe sociale, d'une idée ou d'une religion.

Le mot-clef du fascisme, ce n'est pas le racisme, comme on veut le faire croire, le mot-clef, c'est sacrifice.

Votre sacrifice.

Et nous y sommes.

Le sacrifice peut être diversifié :
  • pour l'économie
  • pour la nation
  • pour une idée
  • pour la race
  • pour le chef
  • pour la grandeur
  • pour le rang
  • pour une religion, etc...
Tout est bon car les raisons de se sacrifier sont interchangeables, seul compte le résultat : le sacrifice de la masse.