hjkl
La colère ne s'émousse pas et la foule dans la rue ne désemplit pas. Et il semble poindre enfin une heureuse - et attendue - conjonction entre des Gilets jaunes et des syndicalistes. Plus précisément une base syndicale en colère plutôt que les jaunes du haut de la hiérarchie dont le rôle historique n'est que la gestion de la colère ouvrière.

htyu

Ce n'est pas qu'une poignée d'étudiants profitant de la kermesse ou d'antifas et de black blocs désœuvrés prêts à s'activer à la moindre étincelle, c'est réellement la conjonction d'une base syndicale qui paralyse des éléments vitaux du pays et d'une population socialement très diverse rassemblant ceux qu'on a traité de sans-dents, des Gilets jaunes factieux, mais aussi des représentants d'une classe moyenne, voire moyenne supérieure.







Alors, la France brûle-t-elle ? Au sens figuré, c'est très probable, au sens propre aussi si l'on en croit ces feux de poubelles (que les grèves d'éboueurs nourrissent en combustibles) et d'autres mobiliers ou matériels qui se multiplient dans toutes les villes de France.




Cette contestation rend le pouvoir fébrile et les forces de l'ordre, débordées et épuisées, progressent désormais à la limite du professionnalisme (et nous manions ici l'euphémisme). Quand même les droitards en viennent à « détester la police », c'est que celle-ci n'est plus que le bras armé d'un système aux abois et dont émergent les mauvais éléments puisque se présente l'occasion de se payer du manifestant avec l'adoubement de la hiérarchie et l'approbation du pouvoir.




Même Amnesty International s'en émeut ce qui relègue la France à un vulgaire pays autoritaire de quelque Tiers-Monde :


Face au chaos qui s'installe, la lutte des classes reste une explication forte des événements. Et notre roublard président Macron vient de s'en souvenir.


Et c'est encore un Gilet jaune qui en remontrera à beaucoup avec un discours frappé au coin du bon sens :