paris olympics last supper mockery
N'en déplaise à tous ceux qui ont poussé un cri d'orfraie (et même plusieurs cris !) face à la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques : une grande majorité de téléspectateurs s'est laissée bercer par les images, par le spectacle mondialisé sans se poser de question sur les ingrédients de la soupe qui était servie. Il en reste cette étrange sensation d'une propagande habile où le projet d'un grand remplacement de la culture traditionnelle avance et s'installe dans des esprits qui ont renoncé à tout libre examen critique.


A l'issue de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques, un point de dissonance apparaît :
  • l'acquiescement à la cérémonie elle-même semble assez large, en raison de son caractère grandiose, "efficace", et à sa portée mondiale
  • dans le même temps, des critiques se sont fait jour (notamment de la part de l'épiscopat français, ce qui n'est pas rien (même si la riposte se limite à appeler à la prière) contre le caractère blasphématoire de la cérémonie (en particulier, le travestissement de la dernière cène en orgie LGBT)
Selon un sondage, 85% des Français ont apprécié cette cérémonie. Nul ne sait quelle est la pertinence exacte de ce sondage, mais il reflète incontestablement un sentiment diffus de satisfaction béate face à une société du spectacle qui gave les temps de cerveaux disponibles avec une propagande habile, présentée de façon ludique.

On retiendra en particulier :
  • la ressemblance entre la cérémonie d'ouverture et le projet davossien : "vous n'aurez rien et vous serez heureux", qui passe par une redistribution des richesses (projet mis en avant par le Front Populaire aujourd'hui) et une éradication de la propriété privée
  • l'obsession transhumaniste de dissoudre le genre dans un ensemble indistinct qualifié (autoproclamé devrions-nous dire) "inclusif"
  • le grand remplacement des valeurs traditionnelles par cette idéologie nouvelle
Par quelle opération mystérieuse des millions de Français peuvent-ils rester passifs face à cette offensive en bonne et due forme contre notre noyau identitaire?

La question est posée et les réponses ne sont pas simples. Mais plusieurs esquisses peuvent être données :
  • la caste utilise la société du spectacle pour affirmer sa domination culturelle, par une espèce de norme conformiste
  • intellectuellement, une grande partie de la population est désormais avachie et préfère sa servitude confortable à une affirmation forte de ses valeurs
  • l'instinct vital est désormais émoussé en Occident, et l'entreprise de grand remplacement culturel a globalement fonctionné
Il est évidemment tentant de reporter toute la responsabilité de ce déclin vital sur la caste. Mais le consentement à cet avilissement, cet avachissement, cette servitude volontaire, posent toutefois question.