La presse s'affole : Kim envoie des milliers de soldats, dont des forces spéciales, soutenir la Russie dans sa guerre contre l'OTAN. On a failli écrire contre l'Ukraine, mais si les soldats sont ukrainiens, le matériel, l'argent et les formateurs sont désormais otanistes, c'est-à-dire occidentaux.

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De plus, sous couvert de « conseillers militaires », sans oublier les mercenaires sous faux non-drapeau, beaucoup d'Occidentaux s'activent depuis 2022 sur le terrain des hostilités. Une mondialisation de la guerre qui ne dit pas son nom, mais qui émeut la presse mondialiste quand ce sont les Nord-Coréens qui débarquent. Un classique ! Petit tour des forces engagées et des réactions outrées...

RFI, radio anciennement indépendante, a choisi son camp


On savait que des ouvriers nord-coréens travaillaient déjà dans l'Extrême-Orient russe (et chinois), mais là, ce sont 1 500 soldats qui s'entraîneraient sur place, selon le renseignement sud-coréen et plus vraisemblablement les satellites américains. Tout déplacement massif de troupes est aujourd'hui impossible à cacher, car le ciel voit tout.

Le ministre des Affaires étrangères ukrainien en a profité pour redemander des armes à longue portée à l'OTAN, la tournée du faux président Zelensky n'ayant pas vraiment abouti, à une encablure des élections US...

Au-delà de ces 1 500 soldats, ce sont 12 000 Nord-Coréens qui seraient attendus en Ukraine, grâce à un accord d'assistance mutuelle entre Poutine et Kim. La sortie du président sud-coréen, pour qui cet engagement, pas encore effectif, constitue « une menace importante pour la sécurité non seulement de notre pays mais aussi de la communauté internationale », ressemble à un communiqué orwellien de l'OTAN. Mais la Corée du Sud ne s'appartient plus depuis longtemps (70 ans) : elle vit sous parapluie américain.

Il y a mieux : le nouveau PM britannique, le sioniste Keir Starmer, voit dans cette collaboration « le niveau de désespoir » de Moscou et un « affaiblissement » de l'adversaire. Chez nous, le ministère des Affaires étrangères trouve, malgré l'engagement français, ce signal « très inquiétant ».


Jean-Noël Barrot, le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, se rend en Ukraine, car il estime que « la sécurité de notre continent est en jeu ».
Ben oui, quand l'OTAN attaque les Russes, et qu'on se soumet à l'OTAN — merci Sarkozy -, on est en guerre, donc en insécurité. Que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur, toute gouvernance depuis Sarkozy est fondée sur l'insécurité.

Barrot et Macron sont coincés : ils soutiennent l'Ukraine, qu'ils estiment agressée par la Russie, mais soutiennent Israël, qui agresse la Palestine. Tout le reste est de la littérature.


Un cran en dessous de Barrot, réduit à raconter des salades pseudo-humanistes, ce chroniqueur de LCI — la voix de l'OTAN -, qui ressemble à un stagiaire de Sciences Po en pyjama, sait comment vaincre la Russie :


En politique, tout est possible, mais à l'arrivée, il n'y a qu'une cohérence. La France, conduite par une girouette en plastoc, est inaudible à l'international. Il n'y a plus de ligne, plus de force, plus d'attirance, mais surtout plus de justice.

La justice, autrefois incarnée par le Nord, glisse inexorablement vers le Sud. Il serait temps de refaire un Bandung, mais à Paris, si l'on veut sauver la face et réincarner la justice internationale. Un job en or pour Villepin, ça.