Traduction : Jean-Luc Guilmot, www.vigli.org , avec quelques corrections de GV de ReopenNews

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Aux Etats-Unis, le 11 septembre 2011, c'est-à-dire le jour du dixième anniversaire du 11-Septembre, les politiciens et leurs fidèles(*) médias offraient aux Américains "un Jour du Souvenir," sorte d'exercice de propagande qui a permis d'ériger les mensonges sur le 11-Septembre en véritables dogmes. Au même moment, vers 17h, se terminaient à l'université Ryerson de Toronto au Canada, les quatre jours d'Auditions Internationales sur les événements du 11 septembre 2001.

Au cours de ces quatre jours d'auditions, d'éminents scientifiques, académiciens, architectes professionnels et ingénieurs ont présenté les résultats de plusieurs années de recherche indépendante sur tous les aspects du 11/9, à un grand jury composé du président honoraire de la Cour suprême italienne, qui fut juge d'instruction et eut à traiter plusieurs affaires de terrorisme, et de trois éminents académiciens de haute renommée et d'une grande qualité de jugement. La tâche de ce grand jury consistait à produire un rapport sur la base de leur évaluation des preuves présentées par les experts appelés à témoigner.

Les Auditions de Toronto ont été diffusées en direct sur Internet. J'ai pu suivre la plupart des présentations au cours de ces quatre jours. J'ai été impressionné par le fait que le très haut niveau d'intelligence et de compétences scientifiques des témoins se doublait d'un haut niveau d'intégrité, une qualité rare dans la politique américaine et totalement absente des médias américains.

Comme je l'ai souligné dans ma récente interview sur le 11-Septembre par James Corbett et le Centre de Recherche sur la mondialisation, je suis journaliste, et non chercheur indépendant sur le 11-Septembre. Je prête une attention [toute particulière] lorsque la communauté qui se base sur les faits doit affronter la propagande officielle. C'est peut-être dû à mon âge. Ma génération a été éduquée dans la confiance en les preuves et la méthode scientifique.

George Orwell, comme d'autres auteurs, nous a [pourtant] avertis de ce qui peut se produire lorsqu'un peuple se désintéresse de la vérité et de la manipulation par les autorités de la notion de « patriotisme », et succombe ainsi à la propagande gouvernementale.

Ma faculté à exercer le métier de journaliste scientifique s'appuie aussi sur ma formation de licencié en sciences de l'Institut de Technologie de Géorgie, d'un doctorat de l'Université de Virginie et d'un post-doctorat à l'Université de Californie (Berkeley) et à l'Université d'Oxford, où mon professeur était l'éminent chimiste, physicien et philosophe Michael Polanyi. Dans les années 1960, j'ai été nommé comme professeur associé temporaire de Génie chimique, à l'Université de Californie, Berkeley, pour prodiguer, avec Polanyi, aux étudiants en science de Berkeley un cours sur ses contributions uniques à la connaissance. La maladie de Polanyi n'a pas permis à ce cours d'avoir lieu, et m'a condamné à n'être qu'un simple économiste.

Ceci ne signifie pas que je suis infaillible, ou que mon compte-rendu est correct. Si mon celui-ci vous intéresse, allez visionner les présentations qui vont vraisemblablement rester accessibles en ligne. Sinon, un CD sera édité. Essayez http://www.ustream.tv/channel/thetorontohearings.

En tant que personne dont les contributions à l'économie, reconnues tardivement, sont "à contre-courant," je suis particulièrement réceptif à ceux en mesure d'échapper à la pression de leurs pairs pour faire avancer la vérité. Voici certaines des choses importantes que j'ai apprises aux Auditions de Toronto.

Les rapports du NIST (l'Institut National des Normes et la Technologie, une agence gouvernementale des États-Unis) sur les Tours Jumelles et le Bâtiment 7 sont mensongers. Les témoins des Auditions de Toronto ont prouvé que le Bâtiment 7 avait fait l'objet d'une démolition contrôlée standard, et que des incendiaires et des explosifs avaient détruit les Tours Jumelles. Il n'y a aucun doute à ce sujet. Celui qui affirme le contraire ne peut s'appuyer sur aucune base scientifique. Ceux qui défendent la thèse officielle croient à des miracles qui violent les lois de la physique.

Un nano-chimiste de l'Université de Copenhague, qui a examiné pendant 18 mois, en collaboration avec une équipe de scientifiques, les propriétés chimiques et physiques des poussières des tours, a trouvé la preuve de la présence dans les poussières, de nanothermite ainsi que de nombreuses particules qui ne sont pas produites normalement par des incendies de bureaux ou de bâtiments, et qui indiquent la présence d'un autre explosif.

Ces découvertes expliquent les températures extrêmement élevées qui ont produit de l'acier fondu, dont il existe des preuves indiscutables. Participant à une dissimulation généralisée, le NIST nie qu'il y ait eu de l'acier fondu, puisque cela serait en contradiction avec les températures basses que le NIST reconnait comme possibles lors de l'incendie d'un bâtiment.

Le physicien David Chandler a prouvé sans l'ombre d'un doute que le Bâtiment 7 était tombé sur sa partie visible (d'autres bâtiments cachaient les étages du bas) à la vitesse de la chute libre, une indication sans équivoque que des explosifs ont sapé simultanément toutes les colonnes de soutien. D'après les lois de la physique, il n'y a absolument aucune possibilité pour que le Bâtiment 7 se soit effondré pour les raisons invoquées par le NIST. Le compte-rendu du NIST est un déni total des lois connues de la physique.

De nombreux autres points forts ont été mis en avant au cours de la conférence que je ne développerai pas ici, du moins pas maintenant, car la révélation de cette malveillance est si puissante qu'elle représente un véritable défi à la résistance émotionnelle et mentale de la plupart des lecteurs.

Les psychologues expliquent qu'il y a deux sortes d'autorité à laquelle les gens se soumettent. L'une consiste en l'autorité des personnes occupant de hautes positions gouvernementales. La croyance selon laquelle "notre gouvernement ne nous mentirait pas " est très profonde, particulièrement parmi les patriotes. L'autre forme d'autorité, ce sont les « experts ». Cependant, pour croire les experts, une personne doit être cultivée, ouverte d'esprit et avoir confiance dans l'intégrité scientifique, professionnelle et académique.

Ces dernières années en Amérique, l'autorité scientifique et académique a été décriée par les chrétiens évangélistes qui remettent en cause la [théorie de] l'évolution, et par les membres anti-intellectuels du mouvement Tea Party qui s'opposent "aux élitistes", c'est-à-dire qui contestent ceux qui s'appuient sur la connaissance, mais dont la connaissance ne soutient pas les émotions du mouvement Tea Party.

En d'autres termes, les personnes instruites, compétentes, qui expliquent aux gens ce qu'ils ne veulent pas entendre sont immédiatement écartées et qualifées qu' « ennemis ». Une grande partie de la population américaine est amenée à croire à la propagande gouvernementale. Sans médias indépendants, ce dont ne disposent plus les Etats-Unis, on enseigne aux gens que seuls « des dingues de la conspiration » défient le récit gouvernemental. Même sur Internet, ce thème revient souvent sur des sites comme Antiwar.com ou CounterPunch.org, tous deux opposés aux guerres de l'Amérique, mais qui acceptent la propagande sur le 11-Septembre 11/9 qui a [pourtant] servi à justifier ces conflits.

C'est la raison pour laquelle, selon moi, les États-Unis évoluent vers une ère où les besoins émotionnels de la population produits par la propagande gouvernementale écrasent la science, les preuves et les faits. Cela signifie la fin du gouvernement « responsable » et la fin de l'État de droit, du fait que la protection contre les terroristes est bien plus importante.

La société basée sur les faits, et dans laquelle « nous n'avons pas peur de suivre la vérité où qu'elle puisse nous mener » est en train d'être remplacée par [la société du] dogme. Celui qui doute de « notre gouvernement » est un anti-Américain, un pro-musulman, un communiste, qui devrait être arrêté et torturé jusqu'à ce que ce criminel avoue être un terroriste.

Le 11-Septembre se situe désormais à l'extérieur du domaine des faits, de la science et des preuves. C'est un dogme qui justifie les crimes de guerre de Bush/Cheney/Obama contre des musulmans et leurs pays.

Cass Sunstein, appelé par le régime Obama, est un professeur de la Faculté de Droit de Chicago et d'Harvard, qui estime que le Mouvement du 11/9, du fait qu'il remet en cause « la vérité » officielle, doit être infiltré par des agents américains du Renseignement pour faire taire ceux qui mettent en avant les faits et doutent de la propagande gouvernementale.

Lorsqu'un professeur de Droit de nos deux facultés de Droit les plus prestigieuses veut supprimer les éléments scientifiques qui remettent en cause la « vérité » gouvernementale, c'est bien la preuve qu'aux USA, le respect de la vérité est réellement mort.

L'idée qu'un pays où la vérité est morte puisse être « une lumière du monde » est une absurdité.

Traduction : Jean-Luc Guilmot, www.vigli.org , avec quelques corrections de GV de ReopenNews

Notes de traduction :

(*) "En Amérique..." oui, et dans la sphère atlantiste qui lui emboîte si bien le pas

(**) en anglais l'expression utilisée par l'auteur pour qualifier les médias est « presstitute », intraduisible jeu de mots entre Press et Prostitute (prostituée)