Commentaire : Ah, Georges Fenech, ses voyages, ses collusions avec les promoteurs des OGM, et le financement opaque de la MIVILUDES...
Pourtant, dans le Point du 11 août, un article fort intéressant est paru (p 54), démontrant qu'en fait il ne se passe rien à Bugarach et que la Miviludes a juste profité d'un engouement médiatique basé sur le néant pour faire parler d'elle.
Extraits du Point :
"Au fait, que se passe-t-il (à Bugarach) ? En ce début d'été 2011, franchement rien. Mais alors, rien de rien, et c'est bien le plus fascinant de l'affaire. Le soir, les petites rues de Bugarach sont désertes à faire peur. Le jour, elles sont à peine plus animées. On note une reporter, comme il se doit, qui y promène sa caméra et à la mairie un joli mariage, tout à fait ordinaire, où l'on s'invite, d'ailleurs sans provoquer d'émoi : tout le monde, à Bugarach, est habitué à ces journalistes de passage qui décrivent ensuite un village que personne ici ne reconnaîtra. "Ils ne trouvent rien, alors ils inventent", s'emporte un invité."Une élue s'indigne
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"A force de lire dans les journaux qu'il se passe des choses anormales, tout le monde se méfie de tout le monde", regrette ce résident, qui, par goût et depuis toujours, aime s'habiller en blanc et surprend maintenant des regards en biais. "Et puis, on sait que les renseignements généraux nous surveillent, c'est très désagréable". Psychose, amalgames..."
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"Récemment convoquée à une réunion spéciale "fin du monde", la maire de Cubières, Sylvie Romieu, est furax. "Ces messieurs de la Miviludes débarquent, montrent du doigt nos yourtes sans rien connaître du projet, et puis les journaux confondent tout"..."Comment tout a commencé
"En novembre 2010, un habitant signale au maire la présence sur le net d'un ou deux sites tordus qui évoquent un calendrier maya, une apocalypse prévue pour le 21 décembre, et la possibilité de se réfugier sur le pic, qui serait miraculeusement préservé de la catastrophe. Jean-Pierre Delord, le maire, aborde la chose, sans la prendre au sérieux, lors du conseil municipal. Un conseiller rapporte l'histoire à un journaliste de l'indépendant de Perpignan, lequel fait sur cette invasion programmée un reportage marrant, "mais très, très exagéré" reconnaît aujourd'hui le maire. "J'aurais dû tout de suite recadrer", dit-il. Trop tard."Ah ! rumeur, quand tu nous tiens...
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Il y a quinze ans, les envoyés spéciaux auraient trouvé les mêmes gugusses. Mais à partir de rien, la sauce monte, et le dossier médiatique prend une telle ampleur que les autorités s'en mêlent."
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