Il existe des différences sur le plan émotionnel entre les riches et les pauvres. Des chercheurs de l'université de Berkeley en Californie ont conclu que ce sont les personnes qui appartiennent à la classe socio-économique faible qui sont les plus susceptibles de comprendre la souffrance des autres et à montrer de la compassion par rapport aux riches.

Ainsi, les individus des classes supérieures sont moins capables de détecter (et de répondre) aux signaux de détresse des autres. En bref, l'empathie est fonction de votre statut social... Il ne faut pas comprendre que ces gens riches ou aisés sont des « sans coeur », c'est probablement parce qu'ils sont eux-mêmes nés dans un environnement protecteur (« cuillère d'argent dans la bouche ») et ont moins souffert dans leur vie que les autres ; ils ont eu moins d'obstacles à franchir dans leur vie.

Cette découverte intervient au moment même où il y a une tension palpable entre les classes (mouvement « Occuper Wall Street »). Les personnes des classes supérieures semblent donc plus concentrées sur leur Moi. Ils sont nés dans un milieu plus « libre et autonome » (NDR : le rédacteur de cette actualité a placé ces guillemets pour une bonne raison : devinez pourquoi). Ils sont plus capables d'être performants dans un environnement individualiste et compétitif.

Lors des expériences, on s'est aussi rendu compte que lorsqu'on exprime de la compassion, notre rythme cardiaque diminue. La compassion a un effet apaisant !