Après avoir diffusé la vidéo que nous vous présentons ici la BBC l'a retirée. Ella a toutefois été copiée et mise sur Youtube. Cette vidéo, réalisée par une équipe du New York Times, nous apprend que des groupes appartenant à la prétendue Armée Syrienne « Libre » se servent de prisonniers pour leur faire commettre des attentats suicides à leur insu.


Le commentaire en anglais raconte que les combattants du groupe de l'ASL que l'on voit installés dans une villa appartenant à un officier de police, près d'Alep, disent à un de leurs prisonniers, Abou Hilal, qu'il doit se rendre dans une camionnette jusqu'au check point de l'armée régulière et que là il sera libéré dans le cadre d'un échange de prisonniers. Abou Hilal ne sait pas que la camionnette qu'il va conduire est chargée de 300 kilos d'explosifs, et que, le moment venu, elle va exploser car elle est reliée à un détonateur télécommandé.

C. J. CHIVERS a filmé le prisonnier et raconté cette sinistre histoire dans un article paru dans le New York Times.

Le récit de CHIVERS nous apprend que lorsque les combattants de l'ASL sont arrivés à proximité du check point, Abdul Hakim Yasin, commandant du groupe rebelle, a dit au prisonnier Abou Hilal : « Vas-y, roule dans cette direction, ton père t'attend là bas ». Abou Hilal s'est arrêté au check point. Le commandant Abdul Hakim Yasin a appuyé sur le bouton du détonateur télécommandé mais la déflagration n'a pas eu lieu. Par chance pour Abou Hilal la camionnette n'a pas explosé, et le groupe de rebelles qui était prêt à attaquer les forces de l'armée régulière basées au check point n'a pas pu exécuter son action.