Le pays du goulag levant réélit son clone de Wall Street.

Le président sortant Barack Obama est donc réélu avec une grosse marge, pas photo à l'arrivée comme on dit. Les derniers calculs de votes électoraux lui en donnent 303 contre 206 à son opposant Romney (il en faut 270 pour gagner la course de sac).

Donc, débarrassé des élections et de sa réélection puisque deux mandats est le maximum, il a le champ libre pour terminer l'agenda mondialiste et impérialiste entrepris à la suite de Bush et Clinton. Il va donc pouvoir continuer à se consacrer à renvoyer les ascenseurs à ses sponsors de Wall Street en général et Goldman Sachs en particulier et également continuer sur son chemin irresponsable de va t'en guerre en politique extérieure et de destructeur de la constitution américaine à la maison.

Quoi qu'il en soit, c'est une grande victoire pour l'oligarchie industrio-financière, qui de toute façon agitait les deux marionnettes de service : Obama et Romney pour le show présidentiel d'ores et déjà qualifié de plus cher de l'histoire de l'oligarchie américaine sous le plus grand chapiteau du monde. Obama et Romney étaient tous les deux les candidats des packages de sauvetage pour les banques « trop grosses pour échouer », candidats de la délocalisation du travail des Américains, candidats des intérêts sans bornes de l'industrie agro-alimentaire et des apprentis-sorciers des OGM, candidats de plus de guerre, plus d'impérialisme, plus de destruction, candidats de plus de politique sécuritaire aux pays du goulag levant avec le NDAA (National Defense Authorization Act qui autorise l'incarcération de tout citoyen américain dans des prisons militaires sur simple désignation de l'exécutif et ce ce manière indéfinie, sans autre forme de procès, supprimant ainsi de facto le caractère fondamental de la loi anglo-saxonne : le Habeas Corpus... excusez du peu. Obama a signé ce décret-loi à la St Sylvestre 2011) et bien sûr, tous deux étaient candidats de toujours plus de pouvoir autoritaire et répressif pour l'état fédéral, garant et garde-chiourme du consensus du statu quo oligarchique.

Bref, rien ne changera, on peut même maintenant s'attendre au pire, plus rien ne sera épargné !

Pas d'illusions en France non plus... Hollande, Sarkozy et leur clique d'aristocrates à la botte, c'est du pareil au même ; juste les différences cosmétiques d'usage pour le bon peuple comme outre-Atlantique : immigration, mariage homosexuel, etc... Pour le reste, ramper devant les banquiers et la fange industrielle supranationale est la norme routinière.

Une fois de plus, répétons-le : voter c'est abdiquer, voter c'est acquiescer à ce cirque patenté générateur d'escroquerie généralisée, de crimes et de pillage organisés des nations et des peuples, les urnes ne sont que les boîtes à suggestions des moutons du système.

Emma Goldman nous disait à juste titre que si voter changeait quoi que ce soit ce serait illégal depuis bien longtemps. Pour cela, on peut leur faire confiance : toute dissidence à la pensée unique sera châtiée... ou du moins l'espèrent-ils... Rien n'est moins sûr, il est plus que possible que l'oligarchie ait fini de manger son pain blanc.

Il est grand temps !