Obama
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Des hackers ont piraté le compte Twitter de l'agence de presse américaine AP et publié un faux message annonçant des explosions à la Maison Blanche. Le piratage, revendiqué par l'Armée électronique syrienne, a semé la panique à Wall Street.

« Deux explosions à la Maison Blanche, Barack Obama est blessé ». C'est ce qu'on pouvait lire sur le compte Twitter piraté de l'agence de presse américaine AP (Associated Press), mardi soir. Un piratage qui a provoqué de nombreux retweets et la suspension jusqu'à nouvel ordre du compte aux 1,9 million d'abonnés.

Le porte-parole de la Maison blanche Jay Carney est rapidement intervenu pour dire que le président Barack Obama se portait bien. AP a précisé de son côté que des hackers avaient tenté à plusieurs reprises de dérober les mots de passe de journalistes de l'agence.

Revendication de l'Armée électronique syrienne

Le piratage a été revendiqué sur Twitter par la Syrian Electronic Army (« Armée électronique syrienne », SEA), qui a déjà piraté plusieurs comptes de médias internationaux, dont l'Agence France-Presse (AFP) en février dernier. La SEA, qui affirme soutenir le régime syrien de Bachar al-Assad, avait publié plusieurs photos et documents sur le compte, avant que ce dernier ne soit suspendu.

La publication a brièvement fait chuter la Bourse de New York - l'indice Dow Jones a perdu 130 points en l'espace de quelques minutes - et bondir les emprunts d'État américains, valeur refuge traditionnelle des investisseurs.

Samedi, les comptes des émissions « 60 Minutes » et « 48 Hours » de CBS News sur les réseaux sociaux ont été piratés.