Mère et enfant, vaccin
© Inconnu

Nouveau jeu d'équilibriste ! Alors qu'une Cour américaine spécialement dédiée aux préjudices vaccinaux, vient de dédommager à nouveau un enfant devenu autiste après le vaccin ROR (rougeole-oreillons-rubéole), les autorités de ce pays se sont maladroitement empressées de déclarer qu'il n'y avait aucun lien entre l'autisme et le ROR et que leur rôle était seulement d'"aider les familles" !!

Chose remarquable, cette Cour sans jurés qui est "pilotée" par le Ministère de la Santé prétend pourtant -en dépit des données scientifiques existantes- qu'il n'existe aucune publication scientifique en faveur du lien entre autisme et vaccins!

Il convient de rappeler que ces Cours ne sont pas des cours de justice classiques. Il s'agit d'un système spécial pour les vaccins, parce que ceux-ci jouissent d'une impunité juridique (en matière civile). Cette impunité a été accordée aux fabricants par la Cour Suprême de ce pays pour éviter la faillite aux producteurs de ces produits "inévitablement dangereux". Des produits qui, décidément, n'arrêtent pas de bénéficier d'un régime de faveur et de divers passe-droits tout à fait aberrants. Les vaccins peuvent en effet faire l'objet de publicité directe contrairement à tous les autres médicaments sur ordonnance. Ils jouissent en outre de règles beaucoup plus laxistes que tous les autres médicaments en ce qui concerne l'évaluation de leur sécurité (ce sont en fait des produits expérimentaux).

Mais ce qui est aussi vraiment "piquant" (c'est le cas de le dire ;-) ), c'est la façon partiale et intellectuellement peu honnête dont divers sites ou médias présentent ce genre d'épisodes...

Ainsi, sur le site Techniques de l'Ingénieur, qui évoquait ce cas il y a 4 jours, on pouvait constater que la moitié du communiqué est consacré à la gloire du vaccin (ROR) et à la minimisation/réfutation des données existantes en faveur du lien entre vaccins et autisme.

Encore et toujours, on assiste à la même désinformation au sujet de Wakefield dont les auteurs n'ont manifestement jamais lu le livre (et donc instruit à charge et à décharge!), qu'on essaie aussi de faire passer comme le seul tenant de cette thèse, en affirmant de façon mensongère que ses résultats n'ont jamais été reproduits, alors qu'ils ont en réalité été reproduits par plusieurs équipes dans différents pays du monde.

Le texte se termine par le rappel de ce qui est préconisé en France, soit deux doses de ROR par enfant, dont la première au plus tard aux 12 mois des bambins. Autre problème d'objectivité encore une fois: la non mention des autres récents revers du vaccin avec notamment, le grand retour des oreillons en France aussi, dont 73% des cas se sont produits chez des individus qui avaient pourtant reçu les deux doses de ROR recommandées, amenant ainsi les autorités dans une nouvelle fuite en avant qui consiste à préconiser désormais une troisième dose de ROR si la précédente dose remonte à plus de 10 ans (et puis ça sera 4, 5, etc). Inévitablement.