« Il n'y a pas d'âge pour son premier rapport sexuel », par Sylvain Mimoun, gynécologue
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En consultation, des gens qui ont aujourd'hui 50 ou même 70 ans me confient qu'à un moment donné, dans leur enfance, ils ont eu une relation sexuelle (rapport ou caresses) avec quelqu'un de plus âgé, parfois un adulte. Mais ils me disent en plaisantant qu'ils n'ont pas porté plainte. Parce qu'ils ne l'ont pas vécu comme un moment traumatisant.Bien sûr, c'est différent de jouer à « touche-pipi » avec quelqu'un de son âge. Lorsque quelqu'un de plus âgé recherche une sexualité d'adulte avec un petit garçon ou une petite fille, l'enfant peut en garder des séquelles. Mais celles-ci peuvent être aussi bien négatives que positives.
Les enfants ont un sexe[...] Les enfants ne sont pas des anges : ils ont un sexe. Souvenez-vous de vos 8 ans. Pour ma part, je pensais beaucoup au sexe. Et mes copains aussi. Aujourd'hui, le sexe n'est pas exclu du langage et de la pensée des jeunes enfants.
En fonction de leur éducation, ils vont s'autoriser ou pas à passer à l'acte. S'ils évoluent dans un milieu acceptant, où la morale sociale ne les empêche pas d'avoir des relations sexuelles, alors ils agiront.
Ce qui est choquant, c'est d'être choqué ! Quand on dit que les enfants pensent au sexe, c'est déjà un gros mot. Pas étonnant que l'on ait vilipendé Daniel Cohn-Bendit lorsqu'il avait jugé utile la mouvance de Mai-68 pour avoir libéré la sexualité de tout le monde, y compris des enfants. Depuis, la sexualité est partout, on pense qu'elle est libre alors qu'il existe une répression de la pensée à ce sujet.
Lire la suite de l'article sur leplus.nouvelobs.comMise à jour du 10 octobre 2013 à 18h00, par E&R :Il semblerait que le
Nouvel Obs ait rendu impossible l'accès à cet article. Qu'à cela ne tienne, un formidable outil connu sous le nom de « capture d'écran » permettra aux internautes de retrouver ici même l'intégralité du texte de M. Mimoun, ainsi que quelques commentaires :
Commentaire :
Une recrudescence (car ce n'est pas nouveau, voir plus bas) de la tendance à la « tolérance » se profile donc et ces « progressistes » veulent débattre de la pédophilie et de la pédopornographie dans le but de les légaliser. Les défenseurs de la pédophilie sont bien entendu les pédophiles eux-mêmes (qui, comme nous l'avons vu, se regroupent même de nos jours en associations - à quand les associations des fanas du viol ?) mais également des écrivains, des scientifiques, des sexologues, des professeurs d'université, des hommes politiques, etc., ce qui n'est pas sans ajouter à la confusion du public.
En effet, ces éminents scientifiques ne sont-ils pas là pour guider l'homme de la rue qui, par essence, en sait moins qu'eux ? C'est ce qu'il serait logique de penser, mais c'est malheureusement faux. D'une part, ils peuvent être tout aussi ponérisés que la société en général. La corruption de la science est un fait avéré et les universités n'y échappent pas non plus. D'autre part, de par leur statut, ces « éminents spécialistes » peuvent être courtisés (ou payés) par les psychopathes ayant un intérêt à ce que la pédophilie et la pédopornographie soient dédramatisées et légalisées. Ils peuvent aussi se faire abuser par le psychopathe et/ou le pédophile, expert en manipulation et dont la spécialité est de se poser en victime. Enfin, ne mettons pas de côté le fait que ces éminents scientifiques puissent être psychopathes et/ou pédophiles eux-mêmes. On n'est jamais si bien servi que par soi-même après tout. Il ne faut donc pas ipso facto prendre ce que ces personnes disent pour argent comptant. Leur statut professionnel ou social n'est en rien gage de moralité ni de fiabilité.
(...)
L'enfant, lui, veut plaire, être accepté et aimé. Si une personne adulte, référence absolue pour l'enfant, l'incite à avoir un rapport, quel qu'il soit, l'enfant n'a d'autre choix que d'obtempérer. Dire que l'enfant pourrait refuser équivaut à dire que la souris peut refuser d'être mangée par le chat. Il ne fait pas le poids. Il est manipulable mentalement et surtout émotionnellement.
Et c'est souvent la tactique du pédophile : il gagne l'enfant par les sentiments. Il gagne sa confiance, son amitié, son amour et procède ensuite à son grooming. Quand l'enfant se sent en sécurité, le pédophile « propose ». L'enfant n'est pas en mesure de refuser. Le pédophile lui parle de secret à partager, d'amour spécial qui serait incompris mais, si l'enfant résiste trop à son goût, il peut très bien menacer l'enfant. Le pédophile préfèrera de manière générale des enfants mal dans leur peau, ayant des relations difficiles ou inexistantes avec leurs parents. Il propose de leur donner ce qu'ils n'ont jamais reçu. Quel enfant pourrait refuser ?
Dès que l'enfant est touché par un adulte (ou par un adolescent, d'ailleurs) dans un but sexuel, l'enfant n'est pas respecté dans son intégrité physique et psychologique (et cela vaut d'ailleurs également pour un enfant dont l'image est utilisée dans un but sexuel sans qu'il y ait d'attouchement direct - voir plus bas). L'enfant est manipulé car il n'a pas la maturité pour comprendre que cet acte est non seulement déviant et condamnable mais qu'il aura des conséquences graves sur son développement. Même des caresses qui pourraient paraître agréables à l'enfant (et aussi perturbant que cela puisse paraître, les enfants peuvent éprouver une forme de « plaisir physique » - un fait souvent brandi par les pédophiles comme la preuve irréfutable que l'enfant ne souffre pas et que le rapport est consenti) sont un non-respect de son intégrité physique. Même si l'enfant peut paraître curieux ou intéressé, il ne peut pas comprendre ce que signifie un rapport sexuel ni les conséquences sur sa personne. En effet, nombre d'enfants ainsi abusés vont hériter d'une vision d'eux-mêmes, d'une sexualité et, de manière générale, d'une vision du bien et du mal complètement perturbées - dans le meilleur des cas. Certains ne pourront jamais établir de relation normale avec un partenaire, d'autres trouveront un réconfort dans l'alcool ou la drogue, d'autres encore deviendront délinquants (aux États-Unis, on estime que 90% des adolescents en prison ont été victimes d'abus sexuels lorsqu'ils étaient enfants) ou travailleront dans l'industrie du sexe (prostitution, pornographie), d'autres encore se suicideront. Aucun n'en sort indemne, quel que soit l'abus. Lorsqu'on a été sali et utilisé, trahi et abusé par une personne censée nous protéger (l'adulte), comment pourrait-il en être autrement ?
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