Des manifestants ont crié "Hollande démission, dictature, ta loi on n'en veut pas!". Des "bonnets rouges" ont été interpellés.


Le président François Hollande a été hué lundi à son passage sur les Champs-Élysées lors de la cérémonie du 11 novembre et des heurts ont éclaté entre forces de l'ordre et manifestants. Des manifestants d'extrême droite ont côtoyé des manifestants anti-Front national et des "Bonnets rouges", soutenant le mouvement breton contre l'écotaxe.

Certains ont crié "Hollande démission, dictature, ta loi on n'en veut pas!". Quelques personnes se sont retrouvées par terre, maîtrisées par des forces de l'ordre, tandis que sur Twitter ont circulé des photos de "Bonnets rouges" interpellés.

Un peu plus tôt, le candidat FN à la mairie de Paris, Wallerand Saint-Just, et une vingtaine de soutiens qui se tenaient à quelques centaines de mètres de l'Arc de triomphe, ont été conduits un peu plus loin par les forces de l'ordre. Au cours de leur évacuation dans le calme, trois femmes avec des bonnets rouges et soutenant le mouvement breton ont été également éconduites.

Dénoncer "l'amateurisme du gouvernement"

Des opposants à l'extrême droite ont également manifesté, scandant "A bas le Front national" ou encore "le Front national c'est la guerre", à quelques mètres du lieu où ont été emmenés le candidat Front national.

"On n'en peut plus", a affirmé un jeune homme de 25 ans sous couvert d'anonymat, expliquant être venu dans l'intention de "siffler" le président et de dénoncer "l'amateurisme de ce gouvernement, les impôts excessivement élevés, le mariage pour tous".

Les voitures du cortège présidentiel ont quitté les lieux sous les sifflets.