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Nous le peuple, servons le pouvoir d'une bourgeoisie, qui au cours des deux derniers siècles a acquis les outils nécessaires à notre soumission : les appareils politiques et le pouvoir militaire, les réseaux médiatiques et leur culture de masse, alimentés par leur exponentiel pouvoir économique.

Non seulement ils contrôlent et organisent nos quotidiens, mais en plus ils nous rançonnent suffisamment pour bâillonner toute velléité d'émancipation, le tout en annihilant notre liberté d'expression. Autrement dit : plus besoin de contrainte par la force aujourd'hui. En effet, affaiblis et divisés, nous consentons de nous-mêmes à ce qui va contre nos intérêts... Nous consentons à notre servitude.

Tous les vecteurs de contestation réels et effectifs nous ont été retirés, banalisant et glorifiant notre impuissance. Il s'agit bien là de méthodes d'un genre nouveau, celle d'une dictature soft, insidieuse et évoluée.

VOTRE OPINION NE COMPTE PLUS

Conformément au caractère diktacratique des élections présidentielles et législatives de 2012, le gouvernement et sa majorité parlementaire ont acquis le droit absolu de régenter vos vies. Ils se sont donc accordés, selon les volontés et diktats de l'Union Européenne, le droit d'augmenter vos impôts et de baisser vos salaires, de privatiser vos services publics et délocaliser vos entreprises, de casser le code du travail et multiplier les emplois précaires, de surcharger les classes de vos enfants et réécrire les manuels scolaires, de s'ingérer militairement dans des pays souverains pour voler leurs ressources... Bref, ils vous gouvernent contre vos intérêts et dépensent votre argent à leur guise, pour le plus grand bonheur des banques !

Désormais, tout français consciencieux et insoumis à la propagande médiatico-politique sera considéré comme un potentiel ennemi public.

Ne vous posez pas de question : travaillez !

Ne chercher pas à savoir : divertissez vous !

Pariez sur l'avenir : endettez-vous !


Telle est notre Diktacratie : un monde généreux et un empire cupide, fait de consommateurs passifs, lobotomisés par un confort précaire qui n'a de valeur que périssable, laissant ainsi le pouvoir à d'autres : Rothschild, Blythe Masters ou Goldman Sachs, qui ont déjà trop et qui veulent encore plus...

Nos salaires sont nos chaînes, la rançon de notre servitude : trop petits pour entreprendre, trop gros pour se rendre compte qu'ils nous asservissent...mais juste assez pour qu'on s'endette. Soit la complémentarité parfaite pour ériger une dictature de l'argent.

L'alternative est donc simple :

Soit vous continuez de fermer les yeux, tout en feignant l'indignation pour soulager votre conscience trop sevrée. Soit vous regardez la réalité du monde, en face, avec nous, pour amorcer une véritable révolution.

« À une époque de supercherie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. »
George Orwell