Kiev troops 1
© RIA Novosti/Yulia Nasulina
En difficulté dans le Donbass, malgré son avancée sur les pro-russes, Kiev reste viscéralement attaché à sa propagande crasse. Ecoutant la voix de son maître Obama, Kiev est reparti dans la même logorrhée, ses diatribes, ses mensonges, son langage fleuri et surtout morbide et mortifère. Comment peut-on de nos jours affirmer qu'on a mis hors service des véhicules dans un convoi militaire russe sur le sol ukrainien sans en indiquer le lieu ni même montrer une seule image ? Les thuriféraires de ces nazillons trouveront toujours une excuse...

Mais bien sûr, pour couronner le tout, les Etats-Unis ont appelé hier, vendredi, la Russie à cesser ses « provocations » en Ukraine, estimant que l'augmentation de l'activité russe pour déstabiliser l'Ukraine ces dernières semaines était « extrêmement dangereuse et provocatrice ». Sur quelle base ? Le sempiternel vide sidéral américain à l'épreuve de ses propres mensonges surannés : Afghanistan, Irak, Syrie avec notamment l'« attaque chimique » attribuée au Gouvernement syrien, sans le début de commencement de preuve.

En Ukraine, c'est rebelote. Tôt ce matin, toute honte bue, le « président » de l'Ukraine, Petro Porochenko a eu une conversation téléphonique avec David Cameron. Il a réaffirmé à ce dernier qui avait des doutes, que, les forces armées de son pays avaient détruit une partie d'un convoi armé se déplaçant à travers un trou dans une clôture de frontière, jeudi soir. Un trou ? Plus c'est gros plus ça passe ? Que nenni dans le cas d'espèce.

En effet, une mission de suivi de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) surveille les deux points officiels de passage dans la région. Par où sont donc passés les véhicules russes ? Pire, hier, toute la journée, des journalistes occidentaux se sont rendus à l'endroit où ils auraient vu des russes violer la frontière ukrainienne. Surprise, les véhicules russes y sont. Les soldats sont sereins, attendant tranquillement dans leurs véhicules. Ces derniers ne sont pas en alerte et surveillent plutôt leur frontière.

Comment peut-on expliquer qu'au moment où des dizaines de gardes-frontières ukrainiens sont arrivés dans la région frontalière pour discuter avec les membres du convoi humanitaire russe (sans un seul soldat russe), un tel incident puisse passer inaperçu ? De qui Kiev et Washington se moquent-il ?