convoi humanitaire russe
L'objectif de l'opération soi-disant « anti-terroriste » de l'armée ukrainienne est la démoralisation ou l'extermination de la population du Donbass, parce qu'elle a voté son indépendance vis-à-vis de l'Ukraine par référendum. L'aide humanitaire fournie par la Russie empêche d'atteindre cet objectif.

Le Pentagone et la CIA ont ordonné aux marionnettes de Kiev, le président, son gouvernement et les chefs de l'armée ukrainienne, de faire d'abord une évaluation correcte de la situation dans les régions de Donetsk et de Lougansk. Ils sont arrivés à la conclusion, que dans ces régions, l'armée ukrainienne sera considérée avec hostilité et comme une armée d'occupation, par la population qui a voté à une très large majorité (plus de 70%) pour l'indépendance vis-à-vis de l'Ukraine, au référendum du 11 mai.


La manière avec laquelle le Pentagone et la CIA ont conçu l'opération soi-disant « anti-terroriste » de l'armée ukrainienne qui a débuté il y a quelques mois dans les deux régions, reflète le cynisme, et le machiavélisme inouï qui les guident. L'opération qui est vouée à l'échec, est basée sur le même modèle utilisé par l'armée américaine au Vietnam puis en Amérique Latine durant la période 1970-1980, reprise et développée ensuite lors de l'invasion et l'occupation de l'Irak.


Le principal objectif de l'opération est de terroriser et démoraliser la population du Donbass par des actions militaires directes ou indirectes contre les civils, avec la volonté de leur faire abandonner leur soutien à l'indépendance vis-à-vis de Kiev. Les combats contre les forces d'auto-défense de Donetsk et de Lougansk ont donc été effectués au ralenti et ne représentent que 40% des actions militaires menées par l'armée ukrainienne dans ces régions, de même que pour les munitions et la consommation de carburant par celle-ci.

Les bombardements des principales artères des centres urbains peuplés aux heures de pointe par l'aviation ukrainienne n'avaient d'autre but que de massacrer des civils. Comme les frappes sur les quartiers et les blocs d'immeubles par l'artillerie lourde et les missiles Grad.
Ce ne sont pas des « petits bonshommes verts » de la planète Mars qui font ça, mais bien l'armée ukrainienne qui bombarde délibérément et méthodiquement des centaines de transformateurs des réseaux de distribution électrique des localités du Donbass.


L'armée ukrainienne a détruit, par des bombardements précis, tous les réseaux d'approvisionnement en eau, en chauffage et en gaz des villes, ainsi que les jardins d'enfants, les écoles, les hôpitaux, les foyers pour personnes âgées dans la région.


Chacune de ces actions, soutenue par la frénésie de l'Occident, fait partie de l'arsenal du terrorisme. Pourtant, l'ONU n'en a aucunement été saisie, même si elle dispose de mécanismes efficaces pour arrêter le génocide du peuple du Donbass, et d'une force d'interposition et de maintien de la paix, ainsi que de la possibilité d'organisation de camps et d'envoi de convois humanitaire. Dans notre monde de ce troisième millénaire que nous prétendons civilisé, cette situation ne peut pas continuer. La Russie, qui a réclamé pendant deux mois, sans succès la reconnaissance officielle par l'ONU de l'existence d'une guerre civile dans l'est de l'Ukraine, a offert à la population du Donbass une aide humanitaire, avec de la nourriture, de l'eau, des vêtements. Donc, tout retour en arrière de l'opération humanitaire russe dans le Donbass est inenvisageable. Et toute entité, étatique ou non, ​​qui cherchera à entraver le bon déroulement de l'opération humanitaire de la Russie devra savoir qu'elle se rend complice du génocide et sera traitée comme telle.


Comment vont réagir les dirigeants ukrainiens pilotés par Washington ? Une première option serait de se résigner, de s'abstenir de tout défi lié au convoi humanitaire russe et à la distribution des biens à la population. D'autant plus que Kiev sait que la Russie surveille pas à pas le convoi humanitaire avec tous les moyens les plus modernes dont elle dispose : spatiaux, aériens et terrestres. Et qu'elle a préparé des forces en mesure d'intervenir immédiatement pour protéger le convoi.

Les 300 camions ne sont que le début de l'opération humanitaire russe qui, compte tenu de la gravité de la situation dans laquelle se trouvent des millions de personne au Donbass, deviendra un véritable pont humanitaire, auquel participeront non seulement la Russie, mais très probablement aussi la Chine, l'Inde, le Brésil, etc. Pour les marionnettes de Washington à Kiev, ce pont humanitaire initié par la Russie, va conduire à l'échec de l'objectif principal de l'opération dite anti-terroriste qui était la démoralisation de la population de la région par une action militaire. Ce qui rendrait inutile la soi-disant lutte anti-terroriste menée par l'armée ukrainienne contre la population du Donbass.

Une deuxième option serait d'essayer d'interdire l'acheminement du convoi et la distribution de l'aide humanitaire à la population du Donbass. Non pas par les troupes de l'armée ukrainienne, mais par des embuscades organisées par des bataillons de réservistes fascistes, directement subordonnés à la junte de Kiev. Dans cette hypothèse, la Russie répondra graduellement, dans la mesure où la situation se répète et où il devient de plus en plus évident pour tout le monde que c'est quelque chose de prémédité. Dans ce cas, les jours du pouvoir pro-occidental de Kiev sont comptés. Pour la Russie c'est, pour la première fois depuis Février 2014, une occasion inespérée de réagir .Et enfin, les russes feront exactement ce que les américains avait fait dans l'ex-Yougoslavie, avec le prétexte que l'Etat ukrainien, en plus d'être l'auteur d'un génocide, entrave une mission humanitaire qu'elle attaque avec ses troupes. Si cela arrivait, le plus probable serait que les Russes, au lieu d'envoyer des troupes au sol pour combattre sur le terrain, établiront « une zone d'exclusion aérienne » dans l'espace aérien ukrainien.

http://reseauinternational.net/imposer-zone-dexclusion-aérienne-en-ukraine/

Le blocage de l'aviation de combat ukrainienne dans les six bases aériennes sur lesquelles elle est déployée se fera par la suppression temporaire du service des pistes de décollage-atterrissage. Dans le même temps, les russes frapperont la structure de gestion de l'opération « anti-terroriste » dans le Donbass et les groupes d'intervention subordonnés, en particulier les bataillons fascistes de la Garde nationale. La grande unité mécanisée ukrainienne qui a son siège à Odessa, a aidé au pogrom de la Maison des syndicats d'Odessa, en offrant le cantonnement, l'équipement, l'armement et la fourniture de moyens de transport pour les criminels fascistes. Et la Russie agira différemment de l'OTAN en Libye, c'est à dire sans victimes collatérales parmi la population civile.