Commentaire : La thérapeutique moderne semble avoir choisi de traiter le symptôme ; elle préfère agir sur les effets et les conséquences, plutôt que sur les causes. En portant son unique attention sur les manifestations d'une maladie, on ne peut agir efficacement sur celle-ci. Elle finit en général par se re-présenter au malade, quoique sous une forme parfois différente. Et il n'est pas exagéré d'affirmer que la médecine telle que nous la connaissons aujourd'hui est une cause très importante de mortalité. Son échec évident devrait être suffisant pour nous donner l'envie de remettre en cause le paradigme médical actuel. L'idée n'est pas nouvelle mais elle se heurte au système déjà en place. Un système dont le sommet est occupé par des personnes dénuées de tout scrupule et dont le seul but est celui de générer du profit. Soigner les gens en faisant de gros profits ? Contradiction quasi-insoluble quand on sait donc que le système médical est assimilable au système mafieux.
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« Si vous ne pensez pas que le système est hors contrôle, alors s'il vous plait écrivez-moi pour m'expliquer pourquoi les médicaments sont la troisième cause de décès. » Dr. Peter Gøtzsche, M.D.En ce qui concerne le traitement allopathique des « maladies de l'esprit » que seul le psychiatre est habilité à donner, le problème est encore plus délicat. Les manifestations psychologiques d'une personne en souffrance en sont réduites à une simple histoire de déséquilibre chimique... qu'il suffit de corriger à coup de molécules fabriquées en laboratoire. Une médecine comme en prolongement d'une vision réductrice de l'univers, d'une interprétation mécanique et impersonnelle des manifestations de la vie à laquelle, sans surprise, l'on voudrait imposer une contrainte. Avec pour conséquence, l'exact opposé de l'effet recherché.
« L'industrie pharmaceutique est la plus lucrative, la plus cynique, la moins éthique de toutes les industries, de tous les domaines réunis. Et ça se passe dans le domaine de la santé, ça me paraît deux fois plus grave. » Pr Philippe Even
Le film, une production de DR Danish Broadcasting Corporation, repose sur une enquête scientifique démontrant que, si les antidépresseurs s'avèrent de lucratifs produits pour l'industrie pharmaceutique, ils peuvent aussi être directement reliés à des suicides et autres actes de violence.
En Occident, c'est un adulte sur dix qui consomme des antidépresseurs et, aux États-Unis, 15% de la population use de ce type de médicament, reconnu pour être la solution à plusieurs maux, tels la dépression, l'insomnie, l'anxiété et les troubles alimentaires. Mais on évoque rarement à quel point les patients peuvent devenir déstabilisés, irritables, agités et se sentir dans un état second lorsqu'ils sont sous l'effet des antidépresseurs. Certains commettent même des gestes agressifs dans les premiers temps de leur traitement.
De l'antidépresseur au meurtre révèle comment ces « pilules miracles » ou « pilules du bonheur » peuvent se transformer en armes fatales.
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