Commentaire : Afin de pouvoir suivre cette analyse, voir d'abord les Partie I et Partie II.


Trafic aérien dans le monde
© InconnuEn 1950, la planète compte 2,5 milliards d’habitants et 31 millions de passagers utilisent l’avion cette année-là, sans compter la Chine et l’URSS. En 2032, on estime qu’il y aura 8,5 milliards d’habitants sur notre planète et près de 7 milliards de passagers transportés par avion, soit un doublement du trafic aérien mondial par rapport à aujourd’hui.


La recrudescence des traînées de condensation


Augmentation du trafic aérien

Le trafic aérien a considérablement augmenté ces dernières décennies. Le nombre de personnes transportées par année est passé de quelques millions il y a plus de 50 ans à plus de 3 milliards en 2011.
évolution nombre passagers aériens dans le monde
© ICAOEvolution du nombre de passagers aériens dans le monde de 1950 à 2011
En parallèle de l'augmentation du nombre d'avions en circulation, le nombre de couloirs aériens ou liaisons n'a cessé de s'accroître ces derniers temps pour finir par couvrir pratiquement tout l'espace aérien des pays industrialisés.
Augmentation du nombre de couloirs aériens de 1980 à 2008
© Source : FAA (Federal Aviation Administation) et ADS-B flight dataAugmentation du nombre de couloirs aériens de 1980 à 2008
Nombre de vols au dessus de 9144 m sur une période de 24 heures en Europe.
© FAA (Federal Aviation Administation) et ADS-B flight dataNombre de vols au dessus de 9144 m sur une période de 24 heures en Europe.
Voir : https://www.metabunk.org/visualizing-flight-paths-above-30-000-feet.t812/
Carte des couloirs aériens supérieurs de France
© SIA (Service de l'information aéronautique)Carte des couloirs aériens supérieurs de France
En France, au jour d'aujourd'hui, très peu d'endroits ne sont pas encore survolés par un trafic aérien. Les traînées de condensation peuvent potentiellement être observées partout sur le territoire. Même dans des endroits où l'espace aérien n'est pas traversé par l'aviation, il est possible qu'apparaissent des traînées de condensation qui ont été formées en des lieux éloignés et qui ont été transportées sur des distances conséquentes grâce aux vents de hautes altitudes.

L'envol du nombre d'avion dans le ciel ainsi que celui du nombre de couloirs aériens ces derniers années a donc en toute logique augmenté proportionnellement la possibilité que se manifeste un nombre de traînées de condensation plus importantes qu'auparavant.

L'hypothèse du refroidissement planétaire

Personne ne vous apprendra que les températures globales et le taux de CO2 ont conjointement augmenté ces dernières décennies. Le consensus scientifique admet que l'augmentation du CO2, à notre époque rejeté par l'industrie, entraîne une augmentation de la température et donc un réchauffement climatique. Il y a cent ans, sa concentration dans l'air était d'environ 300 ppm (partie par million). Aujourd'hui, elle est de 400 ppm.
Données issues des carottes de glaces avant 1958 en relation avec les données de Mauna Loa, Hawaï, après les années 1958
© InconnuDonnées issues des carottes de glaces avant 1958 en relation avec les données de Mauna Loa, Hawaï, après les années 1958.
Le pourcentage de CO2 dans l'air s'élève à 0,04 %[82]. Il est d'ailleurs plus rare que certains « gazes rares » ! Nous sommes alors en mesure de nous demander si, de nouveau, une si insignifiante augmentation du taux de CO2 par rapport aux autres concentration de gaz présents dans l'air pourrait provoquer des changements et des hausses de température aussi spectaculaires et dramatiques que ceux rapportés par les différents modèles, notamment ceux du GIEC ? Les changements de température ne seraient-ils pas dus à des variations cycliques tout à fait naturels ? Ce sujet du CO2 ne serait-il qu'une histoire de gros sous[83] ? Et ce pourrait-il qu'au contraire, malgré la hausse du CO2, la terre se refroidisse ?


Personnellement, je me méfie des relevés de température entrepris ces dernières années. Il se fait que, selon la thèse que j'aurai à défendre, je pourrais sortir de ma poche des courbes où les températures montent, stagnent ou diminuent. On ne sait pas trop non plus de quelle manière les relevés sont entrepris et il a plusieurs fois été soulevé des soupçons de fraudes. Enfin, il est pour moi très incertain de se baser sur une période de quelques dizaines d'années pour conclure quoique ce soit concernant les variabilités climatiques, ce que font d'ailleurs les alarmistes du réchauffement climatiques.
Données indirectes de mesure de la pression partielle de CO2 dans les paléosols.
© Berner R.A.Données indirectes de mesure de la pression partielle de CO2 dans les paléosols.
Lorsque que l'on prend des échelles beaucoup plus grandes, on peut constater que comparativement à des temps reculés, la concentration actuelle de CO2 dans l'air est plutôt faible. Aux présumés temps des dinosaures, le jurassique (-150 à -65 millions d'années) où la vie était foisonnante, le taux de CO2 était supérieur de plusieurs fois à ce qui est observé aujourd'hui.
Reconstruction des température sur 11 000 ans grâce aux relevés réalisés au sommet des carottes de glaces du Groenland
© Reconstruite par Alley (2000) / Données : GISP2. Climat4youReconstruction des températures sur 11 000 ans grâce aux relevés réalisés au sommet des carottes de glace du Groenland.
Sur le graphique ci-dessus, on remarque que les températures ont fluctué sans cesse durant l'actuelle période inter-glaciaire. Il y a 18 000 ans, une période de chaleur soudaine succède au précédent âge glaciaire. Depuis, la Terre a connu des périodes chaudes, favorisant l'essor des civilisations tel que celles des minoens, des romains ou encore l'époque médiévale, qui alternent sans cesse avec des périodes plus froides et éprouvantes pour l'homme, souvent synonymes de calamités tel que famine ou peste. On note également que la période relativement chaude dans laquelle nous sommes est plus froide que les précédentes alors que les niveaux de CO2 dans l'air sont plus importants actuellement.


Températures globales reconstruites depuis 420 000 ans, basées sur les carottages de glaces de la station Vostok en Antarticque
© Climate4youTempératures globales reconstruites depuis 420 000 ans, basées sur les carottages de glace de la station Vostok en Antarticque.
Sur une période de temps plus importante, ce graphique nous expose les températures des quatre périodes glaciaires et inter-glaciaires de ces 420 000 dernières années. On peut remarquer qu'à intervalles cycliques plus ou moins réguliers, des périodes froides (glaciaires) succèdent à des périodes plus chaudes (inter-glaciaires). Actuellement, nous sommes « en fin » de période inter-glaciaire et il n'est pas farfelu de penser, si l'on respecte cette cyclicité, qu'une autre période glaciaire succédera à la nôtre. On remarque que la période inter-glaciaire actuelle est globalement plus froide (-2°C) que les périodes précédentes. Pourtant, comme démontré sur le graphique suivant, les pics maximum de CO2 lors de ces précédentes périodes ne dépassait pas les 300 ppm, contrairement à ce qui se passe de nos jours. Dès lors, nous trouvons bien une corrélation entre le taux de CO2 dans l'air et la température mais aucunement qu'une hausse de CO2 entraîne une hausse des températures.
Graphique exposant les températures des quatre périodes glaciaires et inter-glaciaires de ces 420 000 dernières années
© InconnuGraphique exposant les températures des quatre périodes glaciaires et inter-glaciaires de ces 420 000 dernières années
Les variations de température exposées ci-dessous sont celles que le consensus scientifique admet actuellement. Il se fait qu'entre 1950 et 1980, les températures moyennes ont légèrement chuté. Pourtant les émissions de CO2 n'ont pas diminuées à cette époque, bien au contraire.
Graphique représentant les variations de température de 1860 à 2000
© InconnuGraphique représentant les variations de température de 1860 à 2000
Tout ces exemples (et il y en a beaucoup d'autres !), basés sur des sources exactes et irréfutables viennent mettre en doute la théorie du réchauffement anthropomorphique et l'hypothèse qu'une augmentation si minime du taux de CO2, par rapport aux concentrations totales des gaz constituant l'air, entraîne une augmentation de la température aussi abrupte que celle des modèles du GIEC. Surtout que les rejets de CO2 industriels ne représentent qu'un très faible pourcentage comparativement aux échanges dynamiques naturels existants entre l'atmosphère, le sol, la végétation et les océans[84]. Comme dit précédemment, hors intervention humaine, il semble bien exister un lien entre le CO2 et la température sur les grandes échelles de temps exposés plus haut. Mais contrairement à ce qu'il est proclamé, il est plus logique de penser qu'une hausse de température puisse précéder une augmentation du taux de CO2 provoqué, en outre, par un dégazage accrue des océans. Et c'est ce qui serait bien le cas.
Variations des températures et du niveau de CO2 des 22 000 dernières années
© InconnuVariations des températures et du niveau de CO2 des 22 000 dernières années.
Pour plus d'information sur ce phénomène de décalage et les études associées, voir : http://www.pensee-unique.fr/soleil.html
On peut observer avec étonnement, si l'on se base sur les assertions actuelles, qu'il semble que ce n'est pas une hausse du CO2 qui entraîne une hausse de la température mais une hausse des températures qui entraîne une augmentation du niveau de CO2 dans l'air.

Si le CO2 varie à cause des température globales, quel serait alors l'élément central qui pourrait influencer celles-ci ? Bien que cela ne soit pas scientifiquement démontré de manière absolue, le Soleil et son activité magnétique semble être la piste la plus logique à suivre.

L'activité magnétique du Soleil se manifeste sur la base de cycles de 11 ans. Les tâches solaires sont des régions sur la surface du Soleil qui sont plus froides et présentant une intense activité magnétique[85]. L'observation et le décompte de ces tâches nous permet de connaître l'ordre de grandeur de l'activité solaire. Plus il y a de tâches à la surface du Soleil et plus son activité magnétique est importante, et inversement. La période reliée par une faible activité solaire, le Minimum de Maunder, est caractérisée par une époque ou le climat terrestre s'était nettement refroidi. Appelé « petit âge glaciaire[86] », il débuta vers le XIII-XIVe siècle, avant les premiers relevés systématiques de taches solaires, pour se poursuivre jusqu'au XVIIIe siècle. C'est l'unique corrélation de cette sorte que l'on puisse faire entre une activité solaire d'un tel ordre de grandeur et de durée comparablement aux températures. Aucune autre période, depuis les premiers relevés, ne fut aussi marquée par une absence ou une présence intense d'activité magnétique. Si l'on peut se permettre d'extrapoler, on pourrait alors supposer qu'une forte activité solaire prolongée provoquerait une hausse des températures tandis qu'une période de très faible activité solaire engendrerait une baisse des températures. Si l'on continue à supposer cela avec prudence, il se pourrait qu'actuellement, la Terre tende vers un refroidissement.
Nombre de tâche solaires durant les 4 derniers cycles.
© Climat4youNombre de tâche solaires durant les 4 derniers cycles
Il se fait que l'intensité des derniers cycles solaires diminue comparativement à leurs prédécesseurs. Il a été sérieusement soulevé qu'une accalmie solaire, tel que rencontré lors du minimum de Maunder, pourrait survenir lors des prochains cycles solaires[87]. Si tel est le cas, il se pourrait aussi que l'on rencontre les même conditions qui ont caractérisé ces époques de grand froid. Beaucoup de personnes, y compris des scientifiques, évoquent une stagnation, voir une baisse des températures depuis la fin des années 90. C'est aussi au même moment qu'est apparu la controverse de la persistance des traînées de condensation. Il reste à savoir si cela est véritablement fondé et s'il s'agit dès lors d'une simple fluctuation ou bien d'une tendance à long terme.

Après ces suppositions, revenons vers quelque chose de plus concret. C'est un fait scientifique que la haute atmosphère qui comporte la stratosphère, la mésosphère et la thermosphère, se refroidit dix fois plus vite qu'escompté, soit 1°C par an depuis presque quarante ans alors qu'inversement, la troposphère tend à se réchauffer[88]. Il a été établi par un conseil de climatologues internationaux que ce refroidissement a commencé en 1979. Il n'a pas encore été trouvé de réponse concrète à ce phénomène. On peut noter que c'est à cette même période que l'activité magnétique du Soleil a commencé à décroître. A cause de ce refroidissement, la troposphère tend à diminuer à cause de la pression plus importante qu'exerce sur elle la stratosphère et la mésosphère[89]. Ce qui veut dire que ce refroidissement est susceptible d'atteindre ce que l'on considère comme la haute troposphère, là ou circule la plus grande partie de l'aviation mondiale. De plus Geralde Messadié, dans son livre 500 ans d'impostures Scientifiques, nous dit ceci :
« Un fait semble probable : l'accroissement rapide des différences entre la troposphère et les couches supérieures ne peut se poursuivre au-delà d'une certaine limite, comme l'indiquent les lois de la thermodynamique. Une inversion peut se produire et même, brutalement. »[90]
La haute atmosphère serait-elle la première touchée par une baisse de l'activité solaire ? Et l'accroissement des différences entre ces couches pourrait-il entraîner une inversion brutale, c'est-à-dire une rupture d'équilibre entraînant une descente accrue de cette air refroidi vers la troposphère et une remonté de l'air réchauffé de basse altitude vers la stratosphère ? Cela pourrait-il nous mener à une sorte de période glaciaire ?

Bon, mais quel est donc le rapport avec les traînées de condensations ? Rappelons nous qu'une baisse des températures entraîne une hausse de l'humidité relative. Une hausse de l'humidité relative permet d'augmenter le pourcentage de chances que des traînées de condensation puissent être engendrées. De plus une baisse des températures permet de limiter l'évaporation des cristaux de glace qui constituent ces traînées et augmente ainsi leurs persistances dans l'atmosphère. L'hypothèse est que si les températures sont reliées à l'activité solaire et si celles-ci ont commencé à diminuer, que cela soit globalement ou en haute altitude, alors la multiplicité des traînées de condensation observées ces dernières années peut-être une preuve évidente que la Terre tendrait actuellement, d'une manière ou d'une autre, à se refroidir.
Les changements terrestres et la connexion anthropocosmique, illustration
© Les Editions Pilule RougeLes changements terrestres et la connexion anthropocosmique, Pierre Lescaudron avec Laura Knight-Jadczyk
Conclusion finale

Lorsqu'on prend réellement la peine d'investiguer l'hypothèse de la théorie des chemtrails, on se rend compte qu'elle ne repose sur rien de bien solide. Il était pourtant légitime de se demander ce qui pouvait expliquer la recrudescence des traînées de condensation. Deux hypothèses principales pouvaient être envisagées, à savoir une modification apportée au combustible/des épandages délibérés par des buses, ou bien une modification des caractéristiques du milieu que traverse les avions. Dans cette récente vague de complotisme et de méfiance à l'égard des élites mondiales, (que je ne remets pas en cause si elle reste toutefois objective), la première hypothèse a fait l'objet de toutes les attentions. Mais elle ne tient finalement pas la route. Et il se pourrait bien qu'on nous ait délibérément dirigé vers cette voie afin d'occulter l'autre possibilité qui est tout aussi déroutante. Il se fait que le refroidissement planétaire ne reste actuellement qu'une supposition. Mais elle a le mérite d'expliquer certaines choses et il serait judicieux de pouvoir s'investir de celle-ci jusqu'à ce qu'on soit en mesure de dire si c'est une réalité ou non.

Évidemment, en ces temps d'alarmismes réchauffistes, il est hautement improbable que le consensus scientifique acquis à l'hypothèse du réchauffement climatique anthropomorphique ne puisse ne serait-ce qu'envisager d'aller dans ce sens. Le fait est qu'ils réfuteront violemment et tenteront de tourner en ridicule toutes les idées qui ne rentreront pas dans leur cadre, cadre fait pour assujettir et dominer. La subjectivité de leurs observations, influencées par leurs croyances dogmatiques ou par des intérêts sous-jacents, ont amené ce consensus à répandre à l'échelle mondial un énorme mensonge qui n'ajoute que plus de confusion et de chaos dans notre société. Toutefois, il reste tout de même des personnes intègres dans ce milieu qui ont refusé de jouer à ce jeu mesquin et qui dénonce ardemment cette sorte de propagande climatique. Beaucoup de personnes ont noté la recrudescence de phénomènes météorologiques extrêmes ces dernières années.

Ceux qui soutiennent les chemtrails ont supposé que cela était le fruit de ces épandages et d'autre méthodes plus ou moins obscures. Bien que pour le cas des chemtrails, cela soit improbable, tout ce que je peux dire c'est qu'il est légitime, vu ce que l'on sait actuellement, de se poser cette question. Mais il y a aussi sûrement des forces que nous pouvons à peine concevoir dans ce processus. Que nous réserve donc l'avenir ? A part des suppositions, je n'en sais pas plus que vous. Gardons donc les yeux bien ouverts car ce qui se profile semble très intriguant !

Merci pour votre attention !

Notes de la partie III

[82] Composition de l'air, Wikipédia

[83] « Al Gore, climat et business, you rock ! » (fin), Reflets

[84] « L'homme est-il respsonsable de la hausse du CO2 atmosphérique ? », Thierry Souccar

[85] Les tâches solaires, Astrosurf

[86] Petit âge glacière, Wikipédia

[87] Irregular HeartBeat of the Sun driven by double dynamo, Royal Astronomy Society

[88] « La banquise fondra, des milliers de kilomètres de terres seront submergés... », 500 ans d'impostures, sornettes, absurdités et autres erreurs scientifiques », Gerald Messadié

[89] Ibid

[90] Ibid