De violents combats se poursuivent entre l'armée et les rebelles qui se déplacent d'un quartier d'Alep à l'autre. La reporter de RT, Lizzie Phelan, a rencontré des personnes qui refusent de quitter leur foyer pourtant situé sur la ligne de front. Depuis quelques semaines, la partie sud de la ville d'Alep s'est transformée en un véritable champ de bataille. Quelque 1 070 immeubles d'habitation contrôlés par les forces gouvernementales font face à ceux qui sont aux mains des forces de l'opposition, composées principalement de militants des groupuscules Jaish al-Fateh, précédemment connu sous le nom de Front al-Nosra, la branche d'Al-Qaïda en Syrie.

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© GoogleRésilience et souffrance pour les habitants de Alep

Commentaire : Juste un petit rappel : ceux qui luttent pour renverser le régime de Assad ne sont pas des "rebelles" ou des simples "militants". Dans la guerre qui se déroule en Syrie, il faut utiliser les mots justes. Les soit-disant "rebelles" ou "militants" sont des terroristes, des psychopathes, des assassins et des mercenaires. L'utilisation de mots comme "les forces de l'opposition" donne une fausse idée de la situation. Dans le cas de la Syrie, ces terroristes ne sont pas l'« opposition » mais bel et bien une armée, payée par des forces étrangères, pour renverser le président Assad, pour détruire et tuer, pour "saigner" le pays tout entier. Cette "opposition" n'a pas été élue par les Syriens, elle est imposée par la force de la coalition.

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« Ils commettent des attentats kamikazes et ont énormément d'armes », a déclaré à RT un soldat syrien qui lutte contre les rebelles, ajoutant : « Nous les vaincrons dans cette bataille. »

Les trois académies militaires, dont les rebelles se sont récemment emparés dans les efforts qu'ils déploient pour reprendre le contrôle de la ville, sont également situées à cet endroit. Sur place, le personnel médical syrien décrit la situation actuelle comme la plus violente depuis des mois. Pourtant, ne pouvant se résoudre à quitter leur foyer, certains habitants sont restés, comme l'ont constaté l'équipe de RT.

En pénétrant dans le domicile d'une de ces familles, un cameraman de RT a filmé des morceaux d'obus jonchant le sol, ainsi que des impacts de balles dans les fenêtres et les murs.

Avant le début des combats, le mois dernier, ce quartier était pourtant l'un des plus sûrs d'Alep. De nombreux bâtiments y étaient utilisés pour reloger ceux qui avaient été contraints de quitter d'autres quartiers de la ville. N'ayant plus d'autre endroit où aller, certains d'entre eux vivent toujours ici, comme l'a constaté l'équipe de RT.

« Nous sommes des réfugiés de la région de Karm al-Myasser près de l'aéroport d'Alep. Voilà maintenant trois ans et demi que nous avons fui », a confié à RT un jeune homme prénommé Ahmed.

Le jeune homme raconte que certains de ses amis ont quitté le quartier pour des zones plus sûres, « comme les quartiers de al Furgan et Salah Eddin ». Pourtant, le second n'est pas un lieu sûr selon les constatations auxquelles Lizzie Phelan a pu procéder. La reporter de RT précise toutefois que le quartier de Salah Eddin était, il y a quelques mois encore, l'un des champs de bataille les plus sanglants d'Alep. Aujourd'hui, ce quartier est en ruines, après des mois de combats entre les forces gouvernementales syriennes et les rebelles.

« Avant, lorsque la situation n'était pas aussi dure, j'allais travailler régulièrement. Aujourd'hui, je ne peux pas, je n'ai que deux heures dans la journée durant lesquelles je peux sortir de chez moi », a expliqué Ahmed.

« Les enfants ne sortent presque plus depuis le début des combats dans le quartier », raconte Ahmed qui espère tout de même que la situation s'améliorera un jour. Il fourmille déjà de projets :
« Tout d'abord, je vais nettoyer la rue. Ensuite, je vais appeler tous mes amis et leur dire de revenir ici. On pourra jouer au football sur la place, ça sera super », dit-il, les larmes aux yeux, rêvant du jour où la guerre sera terminée.
Sur le terrain, la situation reste épouvantable, malgré les tentatives des diplomates du monde entier et de la communauté internationale pour trouver une solution à la crise syrienne.


Commentaire : Ni les diplomates du monde entier ni la communauté internationale ne font d'efforts pour terminer cette guerre atroce . Au contraire. Les seuls qui luttent pour en finir avec Daesh et consorts sont les Russes.


Le 26 août, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, s'est longuement entretenu avec le secrétaire d'État américain, John Kerry, en Suisse, à Genève. A huit clos, les deux hommes ont discuté de la crise syrienne.

A l'issue de leur rencontre, les deux hommes se sont exprimés devant les journalistes, assurant que les négociations se poursuivaient au sein de l'ONU pour parvenir à un cessez-le-feu véritable, mais que ce projet ne serait atteint que lorsque toutes les parties seraient satisfaites des étapes à suivre.


Commentaire : Peux-t-on attendre encore quoi que ce soit de cet organisme totalement incompétent qu'est l'ONU ? C'est sans aucun doute une perte de temps. En attendant, des Syriens meurent sous les bombes et les mortiers de Daesh.

Lire : Le « plan de paix » de l'ONU pour la Syrie est une supercherie


Or, pour le moment, les Etats-Unis et la Russie sont en désaccord majeur sur l'avenir à réserver au président syrien Bachar al-Assad. Si Moscou le soutient, Washington souhaite ardemment le voir quitter ses fonctions.


Commentaire : Ceci confirme donc que la coalition, dirigée par les États-Unis et qui représente la communauté Internationale, n'a qu'un objectif : que Assad disparaisse. Et voilà pourquoi la guerre en Syrie perdure.