Lorsque l'on avance l'horloge de 1 heure à l'automne, on "gagne" 1 heure de sommeil, à l'inverse, on "perd" 1 heure lorsqu'on la recule au printemps. Le sommeil, qui fonctionne par cycles de 24 heures peut être ainsi perturbé pendant plusieurs jours, surtout au passage à l'heure d'été qui ampute le sommeil d'une heure et peut provoquer chez certaines personnes :
- des troubles de l'endormissement ou de l'attention ;
- des troubles de l'appétit ;
- une baisse de la capacité de travail ;
- des troubles de l'humeur.
- En effet, le changement d'heure ne va pas de pair avec un changement d'activité, comme lors des voyages, par exemple.
- L'homme doit, sans changer de quotidien géographique, décaler toutes ses activités comme autant de repères temporels :
- l'heure des repas,
- l'heure du réveil,
- l'heure du coucher, etc.
Les troubles du sommeil peuvent être également corrélés à des perturbations hormonales, directement liées aux changements d'heure :
- la mélatonine, hormone qui régule le rythme éveil/sommeil ou autrement appelée "hormone du sommeil" est directement affectée par la longueur de la nuit, différente en été et en hiver ;
- il faut 2 heures de lumière atténuée pour que la mélatonine atteigne le niveau nécessaire au déclenchement du sommeil.
Les troubles liés au changement d'heure seront plus fréquents chez certaines personnes et l'on distingue classiquement 3 groupes à risque :
- les personnes âgées, plus habituées à des horaires fixes et à un sommeil court sont susceptibles de subir plus intensément un décalage d'horaires ;
- les enfants et en particulier les bébés : au cours du changement d'heure d'été, les nourrissons passent d'un coucher/réveil dans la pénombre à un coucher/réveil à la lumière du jour, ce qui peut engendrer des perturbations sur leur sommeil ;
- les personnes malades ou hospitalisées déjà affaiblies et subissant plus fortement des troubles d'adaptation aux nouveaux horaires saisonniers.
Outre de classiques perturbations du sommeil, des conséquences plus graves pourraient directement découler du changement d'heure. En effet selon certaines études, on observe :
- une augmentation de 5 % du nombre d'infarctus pendant la semaine qui suit le passage à l'heure d'été ;
- une diminution de 5 % du nombre d'infarctus pendant la semaine qui suit le passage à l'heure d'hiver.
Bon à savoir : on observe une adaptation meilleure et plus rapide lors du passage à l'heure d'hiver qu'à l'heure d'été. En effet, l'organisme s'ajusterait plus facilement à un retour à l'horaire normal d'automne qu'à l'avancement d'une heure en été.Changement d'heure : comment s'y préparer ?
On estime qu'il faut environ 1 semaine pour s'adapter au changement de rythme provoqué par le passage à l'heure d'été ou d'hiver. Mais pour mieux s'y préparer, il existe quelques précautions à prendre :
Pour approfondir le sujet :
- Pour une journée constructive, bien se réveiller est la première chose à faire. Adoptez les bons gestes !
- Faites quelques tests pour déterminer vos besoins et vos horaires pour un sommeil optimal.
- Il est possible de lutter contre le décalage horaire, notre fiche pratique vous en dit plus.
Commentaire : Lire aussi :