Changements Terrestres
Pourtant, une chute d'un degré Celsius en moins de six mois, c'est assez spectaculaire pour qu'on en parle. Non ?
Mais qu'on en parle ou non, cette chute de 1 °C se trouve être la plus importante et la plus rapide jamais constatée depuis qu'on prend la mesure de la température terrestre.
La Niña fait chuter les températures terrestres globales en 2016
Elle est d'ailleurs tout à fait explicable. Il s'agit du phénomène météorologique classique de La Niña faisant suite à un El Niño d'une rare intensité. Mais la mettre en évidence, ce serait du même coup souligner que le réchauffement peut être lui aussi le résultat de variations cycliques et classiques...
David Rose, journaliste de premier plan au Royaume-Uni et climatosceptique, explique :
« Les grands El Niño ont toujours une très forte répercussion sur le temps du monde entier, provoquant des températures plus hautes que la normale sur des zones immenses. El Niño de 2015 - 2016 a probablement été le plus fort d'entre eux depuis qu'on prend des mesures précises des températures, avec une température de l'eau de 3 °C de plus que la normale. Il a maintenant été remplacé par un phénomène La Niña, qu'accompagne un refroidissement inhabituel des eaux dans la même zone du Pacifique. Celui-ci a également une répercussion mondiale, poussant les températures à la baisse plutôt qu'à la hausse.
« Les mesures terrestres par satellite réagissent rapidement aussi bien à El Niño qu'à La Niña. Les températures au-dessus de la mer suivent également, mais moins vite, parce que la mer retient la chaleur plus longtemps.
« Cela signifie qu'à certaines aunes, l'année 2016 sera déclarée aussi chaude que 2015 ou même un peu plus chaude - parce qu'El Niño n'a disparu que vers le milieu de l'année. Mais il est presque certain que l'an prochain, on mesurera également d'importantes chutes de température au-dessus des océans ; même chose pour les thermomètres des stations météorologiques sur la surface de la planète, exactement comme cela s'est produit à la fin du dernier très fort El Niño en 1998. Si c'est le cas, certains experts vont devoir ravaler leurs paroles. »
Le réchauffement climatique contredit par la chute des températures terrestres
Voilà qui confirme les déclarations d'un autre climatosceptique, David Whitehouse, qui se demandait début novembre dans la revue Global Warming Policy Foundation quel serait l'impact d'El Niño sur une année qui s'annonce chaude, 2016 : « On peut arguer que sans El Niño, 2014-2016 n'auraient pas été des années de chaleur record. »
Les mois à venir vont permettre de le vérifier. Pour l'heure, il suffit de constater que les changements du temps qu'il fait sont en quelque sorte normaux, et ne relèvent pas d'un changement climatique à part entière, et encore moins d'un changement climatique induit par l'activité humaine.
Commentaires des Lecteurs
Et pourtant, c'est bien là dessus que jouent les tenants du "réchauffement" et c'est bien cela que dénonce cet article.
Faire une analyse de données sans tenir compte du contexte amène évidemment à conclusion biaisée.
Les températures fluctuent de façon cyclique et dans des grandeurs de temps différentes: elles augmentent ou diminuent sur 24h (jour/nuit), sur 1 année (été/hiver) et suivant les cycles solaires.
D'accord avec le reste de votre message. Mais on peut nier que les données sur le réchauffement global soient entièrement fiables, dès lors que l'on prend en compte une chose : le fait que l'environnement des stations météo a changé au fil des décennies, étant statistiquement plus dans les bulles de chaleur urbaines qu'auparavant.
Rien que cela rend l'établissement d'une mesure de température moyenne globale tout à fait pseudo-scientifique. Et ce n'est qu'un argument parmi tant d'autres. La prétention à effectuer des "correctifs", ce qui est devenu la règle dans le milieu, ne peut qu'induire plus de distorsions encore, puisque l'on finit par accorder plus d'importance à des données modifiées plus ou moins à la sauvette qu'aux données telles qu'elles existent. Nous serions capables d'effectuer des correctifs, tout comme nous serions capables de construire des centrales nucléaires infaillibles... on voit ce qu'il en est dans le réel.
Ceci étant dit, un faisceau de données pointe en effet vers des oscillations de l'ordre de 30 à 40 ans des températures, probablement inclus dans des cycles plus grands, et il suffit de regarder les courbes des températures, par exemple sur les 50 000 dernières années (estimées sur différentes bases : épisodes glaciaires connus, étude des carottes glaciaires, etc.) pour voir qu'il existe des fluctuations naturelles infiniment plus importantes que celles que l'on veut bien accorder à l'homme. A l'aune de ces données, on peut considérer que nous sommes dans une période chaude d'une période froide qui elle même se situe plutôt dans une grande période chaude, elle-même dans une plus grande période froide à l'échelle géologique... Par conséquent, toute la littérature sur "le changement global" n'est qu'hystérie, quoiqu'elle puisse sur un plus long terme servir à prendre plus de recul sur l'évolution planétaire, puisque le changement, loin d'être anomalie inquiétante, est la règle de l'univers...
2- La liste des sources peut être parfois si longue qu'elle décourage le lecteur d'aller les lires
3- Une recherche par le lecteur lui-même est souvent plus productive qu'une source citée
Il ne fait aucun doute qu'El Niño ait un effet marqué sur l'augmentation momentanée des températures. Il semble tout aussi logique que La Niña génère un contraste amplifié lorsqu'elle suit un épisode El Niño. En aucun cas des fluctuations de température sur quelques années ne peuvent être retenues pour extrapoler la situation sur une période plus longue.
L'étude des données climatiques depuis la révolution industrielle est bien moins sujette à caution. Je n'entrerai pas dans les détails : les sources présentant l'évolution des températures depuis plus d'un siècle ne manquent pas. Chacun peut constater par soi-même l'accélération du phénomène au cours de ces dernières décennies.
Au regard de ces informations, on peut éventuellement spéculer sur les raisons qui conduisent au réchauffement climatique global, mais certainement pas nier qu'il existe.