Avec la libération d'Alep-Est par l'armée arabe syrienne et ses alliés, une partie de la presse française montre des signes de rédemption en donnant la parole à de vrais analystes, tandis qu'une autre partie reste campée sur les positions officielles de propagande de guerre en dépit des nombreux témoignages qui arrivent d'Alep.


Commentaire : Pierre le Corf dans une interview à Sputnik : « Beaucoup de médias vont continuer à s'accrocher à leur business model, c'est-à-dire que le business model aujourd'hui c'est les avions qui viennent bombarder les civils sans aucune raison. Mais il y aura un moment où ils vont se retrouver en panne d'arguments parce que les gens qui vivent ici [vont] se retourner contre eux. »


Pierre Le Corf en Syrie
© Pierre Le CorfPierre Le Corf, seul humanitaire français à Alep en Syrie
Dans le premier cas, c'est Le Figaro qui nous fait l'immense et agréable surprise de publier un entretien avec le colonel Caroline Galactéros qui nous livre une analyse dont le sérieux, l'honnêteté et la rigueur sont à l'opposé de ce que nous lisons habituellement dans les colonnes des journaux subsidiés. C'est peut-être un tournant, marquant la fin du règne des faux experts et commentateurs de nos grands médias.

Mais ce n'est là qu'un début, qui pourrait même n'être qu'une exception, car d'autres journaux continuent sur la voie de la propagande. C'est le cas notamment de Libération qui va même invoquer - qui l'eut cru ? - Robespierre. Lire à ce propos l'article des Grosses Orchades.

Il est évident que les petits soldats de Libération, les Apathie, BHL et consorts n'auront jamais d'autres discours que celui qu'ils tiennent depuis plus de cinq ans. Cependant, il existe des journalistes honnêtes dont la parole pourra bientôt être libérée par l'évidence de la vérité.