Un charnier contenant 21 corps a été découvert dans la partie qui était contrôlée par le rébellion dans la ville syrienne d'Alep, rapporte l'agence officielle Sana, imputant la responsabilité aux insurgés.

Alepo, mass grave
Les « civils (ont été) exécutés par les groupes terroristes avant leur sortie des quartiers est de la ville d'Alep », a indiqué Sana la semaine dernière.

Cité par l'agence, le chef du département des médecins légistes à Alep, Zaher Hajjo, a affirmé que « cinq enfants et cinq femmes » figuraient parmi les victimes. Ils ont été trouvés « dans des prisons qui étaient administrées par les groupes terroristes dans les quartiers de Soukkari et Al-Kallassé et ont été exécutés par balles à bout portant », a-t-il précisé.

A la suite d'un accord inédit entre la Russie, alliée du régime de Bachar al-Assad, et la Turquie, soutien de la rébellion, 35.000 insurgés et civils ont été évacués de l'ex-bastion rebelle d'Alep-est.

Lundi 26 décembre, le ministère russe de la Défense a affirmé que « des charniers contenant des dizaines de Syriens ayant été exécutés sommairement et ayant subi des actes sauvages de torture ont été découverts ».

« La plupart ont été tués d'une balle dans la tête, beaucoup de corps ne sont pas entiers », a indiqué le porte-parole du ministère de la Défense, le général Igor Konachenkov, cité par les agences russes.

Ces exactions seront dûment prouvées « pour que les protecteurs européens à Londres et à Paris des soi-disant opposants prennent conscience de qui sont leurs protégés, et qu'ils reconnaissent leur responsabilité dans la cruauté » des rebelles.