Commentaire: C'est qu'il est réactif le Macron : il propose déjà une solution, la guerre, en réponse à ce qui n'est qu'une évidente provocation. Pas vraiment surprenant, non ; les allégeances de Monsieur Vide sont encore plus manifestes et nous informent, avec son désir de rétablir le service militaire obligatoire, vers quoi nous nous orientons si notre ami des banquiers devient président : ingérence, assassinat, guerre et spoliation à l'étranger. Ah, si seulement ceux qui clament leur désir de guerre étaient les premiers à prendre les armes pour la faire eux-même...

Macron
© afp.com/Lionel BONAVENTURE
Le candidat à l'élection présidentielle s'est dit ce jeudi favorable à une intervention militaire en Syrie, après l'attaque chimique présumée qui a fait au moins 86 morts dans la province d'Idleb, si la responsabilité du régime de Bachar el-Assad était établie.

Invité de L'Emission Politique, Emmanuel Macron s'est déclaré ce jeudi sur France 2 favorable à une "intervention militaire" en Syrie, sous l'égide de l'ONU, après l'attaque chimique présumée qui a touché la petite ville de Khan Cheikhoun et causé la mort de 86 personnes. Le candidat à l'élection présidentielle juge qu'une "intervention internationale sous l'égide des Nations unies" est indispensable, si la responsabilité du régime syrien était établie dans ce drame. "Si ces faits sont confirmés, il est indispensable d'agir fortement", a indiqué le fondateur d'En Marche!, à 17 jours du premier tour de l'élection présidentielle.

Problème, une tentative de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU s'expose à un risque de veto de la Russie, protecteur du régime syrien. Emmanuel Macron n'est toutefois "pas sûr" que la Russie s'oppose à une intervention militaire. "Nous avons besoin d'avoir un dialogue extrêmement exigeant" avec la Russie, a rappelé le candidat, fustigeant la "complaisance" de François Fillon, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon avec Moscou.

La lutte contre Daech, une "priorité"

Si Emmanuel Macron qualifie le président syrien Bachar el-Assad de "criminel", il ne souhaite néanmoins pas son départ immédiat du pouvoir. "Il y a le précédent de l'Irak, et de la Libye sous Nicolas Sarkozy. On a chassé un tyran, mais à quel prix ?", s'est-il interrogé. L'ancien ministre de l'Economie plaide pour une "solution politique inclusive en Syrie et une transition pour un nouveau régime." Au sujet de Bachar el-Assad, Emmanuel Macron estime qu'il "faut travailler avec ses représentants pour le sortir du jeu", "mais pas au prix de la stabilité politique en Syrie".

Emmanuel Macron a enfin indiqué que la priorité en Syrie est "la lutte contre Daech". Nous devons dans ce cadre travailler avec toutes celles et ceux qui travaillent, y compris les Russes. C'est notre priorité absolue car ce sont eux qui ont attaqué notre population", a insisté le candidat.