Changements Terrestres
Depuis 2010, la taille du rift a augmenté d'une centaine de kilomètres et s'étend désormais sur 175 km, de sorte que l'iceberg ne reste plus attaché que par 20 km de glace.
La fissure géante n'a pas avancé ces dernières semaines mais une nouvelle branche s'est formée 10 km derrière la précédente, en direction de la mer. C'est le premier changement significatif observé sur la faille depuis février 2017, rapportent les scientifiques du projet britannique MIDAS qui étudient les effets du changement climatique sur la plateforme.
L'hiver s'installe en Antarctique et l'observation visuelle directe devient extrêmement difficile. Les observations de la faille sont basées sur l'interférométrie des satellites Sentinel-1 de l'ESA. Bien que la longueur de la faille ait peu évolué depuis février, elle s'est considérablement élargie, à des taux supérieurs à un mètre par jour. Cet élargissement s'est sensiblement aggravé depuis le développement de la nouvelle branche.
Lorsqu'elle larguera l'iceberg, la plate-forme de glace de Larsen C perdra environ 10% de sa surface pour laisser le front de glace à sa position la plus reculée jamais enregistrée. Cet événement changera fondamentalement le paysage de la péninsule antarctique, selon les scientifiques du projet MIDAS.
La nouvelle configuration risque en effet d'être moins stable qu'avant la faille. Larsen C pourrait alors connaître le même destin de Larsen B, qui s'est désintégrée en février 2002 suite à un événement de vêlage provoqué par une faille. La zone concernée occupait une surface plus grande que celle du Luxembourg, soit la moitié de celle qui nous inquiète aujourd'hui (qui elle-même n'est qu'une partie de Larsen C).
Commentaires des Lecteurs
Le dérèglement climatique (le fait de passer à présent les quatre saisons en une seule journée) serait lié à la perturbation des jet-streams, courants de la haute atmosphère, qui parfois s'abaissent au niveau du sol avec des effets dévastateurs. Cette perturbation qui va en s'amplifiant serait liée à une très forte perturbation magnétique que connait le système solaire, ce qui aurait causé entre autre l'accéleration de la rotation du noyau magnétique de la Terre (d'où un réchauffement mécanique par frottements et l'augmentation des phénomènes sismiques). L'origine de cette perturbation ne viendrait pas seulement du cycle de soleil, mais aurait une influence externe, comme par exemple l'approche d'un groupe d'objets célestes ou d'une étoile, évènement pour l'instant gardé sous silence par nos autorités bienveillantes...
Commentaire : Les mesures précédentes : Un gigantesque iceberg est en train de se former dans la péninsule de l'Antarctique