Comment: Où est l'indignation médiatique face à ce génocide des habitants russophones du Donbass par les néonazis ukrainiens ? Quand il s'agit des Russes, ils s'en foutent un peu, les journaleux et les politiques occidentaux. C'est beaucoup plus payant de diaboliser le « tyran Assad » qui « massacre son propre peuple ». Une diabolisation qui sert bien évidemment les intérêts géopolitiques des Occidentaux, qui ont tout intérêt à renverser Assad, puisqu'il constitue un obstable à leurs visées hégémoniques au Moyen-Orient.


Donbass
Pendant que les médias ukrainiens chantent les « hauts faits » de l'armée ukrainienne dans le Donbass, la réalité des actions, et surtout des crimes, de cette armée, se rappellent cruellement chaque jour. La propagande ukrainienne a beau présenter son armée comme des libérateurs venus délivrer le Donbass de l'armée russe, la vérité est que cette armée génocide le peuple du Donbass, en toute connaissance de cause.

Car comment prétendre à une erreur, lorsqu'un sniper, appartenant très certainement à un bataillon de volontaires (soit islamique, soit l'un de ces groupes de femmes snipers), tire sur une grand-mère de 78 ans à Sakhanka, et la tue d'une balle dans la tête ? À 17 h, il fait encore jour en ce mois de juin, aucune méprise n'est possible. Sauf à être totalement ivre ou drogué, il est impossible de confondre une paisible grand-mère de 78 ans avec un soldat !!!

Le seul crime de cette femme aura été de vivre en République Populaire de Donetsk (RPD) et d'avoir voulu simplement aller dans son jardin. Nous nous étions rendus le mois dernier à Sakhanka, et dans d'autres villages du Sud de la RPD, pour aider plusieurs retraités avec une aide humanitaire fournie par l'association Ouest-Est. Depuis que la nouvelle est tombée ce matin, je prie pour que ce ne soit pas une des petites grand-mères à qui nous avions rendu visite, qui est tombée sous la balle de ce sniper.

La question, qui depuis ce matin trotte dans ma tête est : « Зачем?» comme disent les Russes. Pourquoi ? Dans quel but ? Quel crime cette grand-mère avait-elle commis pour mériter un tel sort ? Et surtout : comment ? Comment quelqu'un qui se prétend un être humain peut faire une chose pareille ? Déjà que viser délibérément au mortier ou l'artillerie des quartiers purement civils demande une bonne dose d'inhumanité, mais on ne voit pas les victimes, alors c'est plus facile de ne pas y penser.

Mais un sniper... Il voit sa victime, son visage, dans sa lunette, assez précisément pour lui tirer une balle dans la tête. Comment peut-on viser une paisible grand-mère de 78 ans délibérément, lui tirer dessus, et la regarder mourir sous ses yeux sans l'ombre d'un scrupule ? Sans remords.


Comment: Réponse : les psychopathes adorent terroriser et tuer des innocents par plaisir, par jeu, « pour le sport ». Évidemment, ils n'en nourriront aucun remords - car pour avoir des remords, il faut avoir une conscience, ce dont ces individus sont dépourvus.


Certains défenseurs de la cause ukrainienne nous parlent de « légitime défense ». Quelle légitime défense y a-t-il lorsqu'on assassine gratuitement et délibérément une paisible grand-mère ?

Et pour ceux qui croient qu'il s'agit d'un incident isolé, que c'est l'œuvre d'un soldat qui aurait pété un plomb, il n'en est rien. À Troudovskyi, un autre sniper de l'armée ukrainienne avait tiré pendant 30 minutes autour d'une petite fille pour la terroriser sans la tuer, tout en empêchant sa mère de venir à sa rescousse. Un jeu purement sadique.

À Zaïtsevo aussi, un sniper ukrainien avait tiré à 22 reprises au dessus de la tête d'un civil sur le chemin qui le ramenait du magasin où il avait été faire des courses. Là aussi le but était de le terroriser plus que de le tuer. Où est la légitime défense dans des actes aussi ignobles et qui sont loin d'être des exceptions ?

En plus des snipers, les mortiers, chars d'assaut et pièces d'artillerie de l'armée ukrainienne visent eux-aussi délibérément les quartiers résidentiels, comme à Kroutaya Balka où trois maisons ont été totalement détruites par les tirs de la nuit dernière (deux ont brûlé et une a été totalement détruite par un tir direct). Au total, sur l'ensemble du territoire de la RPD, ce sont 18 habitations qui ont été endommagées ou détruites par les tirs de l'armée ukrainienne.

Au total, l'armée ukrainienne a tiré 656 obus d'artillerie, de mortier ou de char d'assaut sur le territoire de la RPD pendant les 65 violations du cessez-le-feu qu'elle a commises ces dernières 24 h.

À Kroutaya Balka où nous nous sommes rendus, des tirs se faisaient encore entendre en journée. À cause de la proximité des positions ukrainiennes et de l'avancement du jour, nous n'avons pas pu aller filmer les maisons touchées cette nuit, mais nous avons pu voir plusieurs autres maisons touchées récemment, comme celle de cette grand-mère du 26 de la rue Shirokaya.

La maison a été éventrée par un obus la semaine dernière, un autre a arraché la moitié du toit la veille. La femme vit seule. Son fils essaye de réparer tant bien que mal la maison, mais il manque de moyens financiers et de bras pour çà. Si nous ne trouvons pas le moyen de poser au moins une bâche sur le toit, les prochaines pluies vont rendre la maison inhabitable.


Comme l'indiquent clairement les dégâts sur la façade Nord-Ouest de la maison, les tirs viennent de Kamenka. Le fils de la vieille dame nous a déclaré que les tirs viennent aussi souvent d'Avdeyevka. Deux villes sous contrôle ukrainien :

Donbass
Doubass
À Dokouchaevsk, ce matin, c'est la station de traitement de l'eau qui a été visée par l'armée ukrainienne, obligeant les employés à évacuer la station pour se mettre à l'abri.

Et pendant que l'OSCE a refusé hier de se rendre à Troudovskyi pour enregistrer la mort de deux civils, sous prétexte que la route menant à la maison touchée n'était pas asphaltée (non non ce n'est pas une blague, c'est ce que l'OSCE a sorti aux soldats du point de contrôle le plus proche !!!), l'armée ukrainienne continue d'amasser des armes lourdes interdites par les accords de Minsk près de la ligne de front.

Ainsi à Kodema, c'est six chars d'assaut que l'armée ukrainienne a approché à six kilomètres à peine de la ligne de front proche de Gorlovka.

L'escalade se poursuit dans le Donbass, et au vu de l'accumulation constante de nouvelles armes sur la ligne de front, on ne peut que craindre les prochains « faits d'armes » de l'armée ukrainienne dans le Donbass.