La coalition dirigée par les États-Unis a largué des bombes au phosphore sur un hôpital de Raqqa, en Syrie, communique l'agence syrienne Sana.

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© Mohammed RjilaVictime mortelle du phosphore
La chef adjoint de l'antenne locale du Croissant-Rouge, cité par l'agence Sana, a accusé la coalition internationale dirigée par les États-Unis d'avoir utilisé des bombes au phosphore contre un hôpital de cette ville syrienne.

« Plus de 20 bombes ont été larguées sur l'hôpital. Des génératrices électriques, des véhicules médicalisés et des services de l'hôpital ont été pris pour cible », a témoigné Dina al-Assaad, chef adjoint du Croissant-Rouge syrien habitant Raqqa.

Elle a ajouté que l'hôpital dispensait ses services à environ 100.000 habitants de la ville et qu'il n'y avait de terroristes de Daech entre ses murs.

Le 9 juin, l'agence Sana a annoncé l'utilisation par la coalition de bombes au phosphore dans ses frappes sur Raqqa. Selon l'agence, les frappes de la coalition ont fait au moins 17 morts.

La coalition anti-Daech conduite par les États-Unis a déclaré qu'elle utilisait des munitions au phosphore en Syrie conformément aux normes internationales et en prenant des mesures de précaution à l'égard de la population civile.


Commentaire : Mais quel indécent cynisme !


L'utilisation de bombes au phosphore a été critiquée par l'organisation humanitaire internationale Human Rights Watch.