Depuis la Révolution de couleur de 2014 en Ukraine, les États-Unis ont transformé l'Ukraine en le plus grand laboratoire biologique.
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Selon le journal en ligne fondsk.ru (Fondation de la culture stratégique) qui l'a révélé, il y a quelque temps, diffusant, le 5 juillet dernier, un « article d'analyse », des laboratoires biologiques ouverts en Ukraine par les États-Unis se trouvent à l'origine des épidémies de grippe porcine, de la rougeole et du botulisme.

Le site internet StopFake s'est, récemment, revenu sur le sujet réfutant des fakes sur « les armes biologiques » et « les virus secrets, prétendument élaborées en Ukraine ».

L'affaire n'est pas toutefois si simple. Les journalistes de fondsk.ru ont dévoilé des laboratoires secrets en Ukraine qui « fonctionnent avec l'argent américain » et qui sont « supervisés » par le département de la Défense américain ».

Selon cet article,
« depuis que l'armée américaine a commencé à créer des laboratoires biologiques en Ukraine pour réduire les menaces biologiques, les menaces en question ont augmenté. »
L'inquiétude ne cesse d'augmenter depuis 12 ans quant à l'extension des réseaux de laboratoires biologiques militaires dans les pays de l'ex-Union soviétique et ceux aux alentours de ce pays. Ce sont des laboratoires qui travaillent secrètement et qui n'ont pas l'obligation de publier des rapports sur leurs activités, a écrit Sputnik.

Parmi ces pays on peut noter la Géorgie qui compte plusieurs laboratoires dont l'un a été fermé à la suite des contestations populaires, le Kazakhstan qui en compte un, l'Azerbaïdjan qui en installait un depuis 2013 et l'Arménie dont le laboratoire biologique date de 2016.

Quant à l'Ukraine, les États-Unis l'ont transformée, depuis la révolution de couleur de 2014, en la plus grande base de laboratoires biologiques : l'Ukraine compte actuellement 15 bases biologiques américaines à Odessa, Vinnytsia, Uzhhorod, Kharkiv, Kharsen, Lviv (3), Keiv (3), Ternopil et quelques autres près de la Crimée et de Luhansk.

Ces laboratoires représentent une grande menace non seulement pour la Russie, la Biélorussie et la Moldavie, mais aussi pour toute l'Union européenne.