Une nouvelle période de glaciation s'annonce : au cours des prochaines années, les températures moyennes risquent de baisser de quelques degrés dans plusieurs villes européennes. Le Royaume-Uni doit se préparer à des décennies d'hivers rigoureux, lit-on dans le Mirror.
ere glaciale
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Des climatologues promettent aux habitants du « Vieux continent » des baisses des températures hivernales. Le Royaume-Uni risque d'être le plus touché par ce phénomène. Même la Tamise qui ne gèle plus depuis près de deux siècles pourrait se couvrir d'une épaisse couche de glace.

« Cette situation climatique sérieuse [...] n'est pas susceptible de changer du jour au lendemain, car une réévaluation des cycles passés et d'autres facteurs affectant l'activité solaire actuelle et la fréquence des taches solaires nous montrent de manière absolument convaincante que nous nous approchons de quelque chose comme le minimum de Maunder [époque, approximativement située entre 1645 et 1715, durant laquelle le nombre de taches solaires et son activité de surface était significativement plus faible qu'aujourd'hui, ndlr] », estime James Madden, expert en climatologie, dans son commentaire au Mirror.


Ce dernier augure pour des décennies à venir une période où la Tamise gèlerait régulièrement ou bien une ère glaciaire de pleine échelle.

Comme l'explique à l'édition Alex Sosnowski, météorologie en chef d'AccuWeather, « les températures de surface océaniques peuvent largement affecter celles des zones riveraines ».
Le climat dans la région, notamment à Londres, à Amsterdam, à Paris et à Lisbonne, peut se refroidir de quelques degrés alors que le réchauffement touche globalement la planète, ajoute-t-il.

Ce phénomène est facile à expliquer, estime pour sa part Nikolaï Doronine, de la faculté de géographie de l'Université d'État de Moscou. Dans son commentaire à Vetcherniya Moskva, il souligne que la cause principale de ce genre de changements climatiques est la fonte des glaces arctiques.

Selon M. Doronine, ce nouveau facteur a perturbé le mouvement des masses atmosphériques, si bien qu'elles ne suivent plus l'axe « ouest-est », mais « nord-sud » ce qui provoque la baisse des températures et des froidures anomales en hiver.