En réalité, la fontaine de jouvence se trouve-t-elle en abondance dans nos forêts ? Une équipe de chercheurs américains publie les résultats de ses travaux dans la revue Food Chemistry, nous apprenant qu'il existe des quantités importantes d'antioxydants dans différentes espèces de champignons.

ceppp
© Pixabay
On parle ici de deux molécules antioxydantes différentes, à savoir le glutathion et l'ergothionéine. Dans cette étude, l'équipe américaine nous apprend que les quantités peuvent varier de manière significative d'un champignon à l'autre, avec un facteur 20 pour le glutathion ( de 0,11 à 2,41 mg/g de poids sec ). Ces quantités étaient mises en corrélation avec celles de l'ergothionéine. Aussi, c'est dans les chapeaux des champignons que l'on trouve les quantités les plus importantes de ces molécules.

Parmi toutes les espèces de champignons étudiées, c'est un champignon que l'on connaît bien en France, le cèpe, qui contient les quantités les plus conséquentes de ces deux antioxydants. Point positif, la cuisson des champignons n'altère en rien les effets des antioxydants, l'ergothionéine étant très stable à la chaleur.

Professeur à l'Université Penn State, aux États-Unis, Robert Beelman, explique dans un communiqué de l'université que ce sont les pays qui ont plus d'ergothionéine dans leur alimentation qui comptent le moins de maladies neurodégénératives. Si faire un raccourci direct entre la cause et l'effet est prématuré, il n'est tout de même plus à prouver que les molécules antioxydantes servent à lutter contre le stress oxydatif, à l'origine de nombreuses maladies du vieillissement, notamment les maladies coronariennes, la maladie d'Alzheimer ou encore différents types de cancer.