- mardi 10 avril 22h01 CET Le vote de la résolution russe pour créer un mécanisme d'enquête sur l'emploi d'armes chimiques en Syrie: six pays ont voté pour, sept ont voté contre, deux se sont abstenus. Cette résolution russe n'a pas été adoptée.
- 21h48 CET La Bolivie s'est opposée au projet de résolution américain. Son ambassadeur Sacha Llorenti appelle à ce que les responsables d'attaques chimiques rendent des comptes. A cet égard, il rappelle toute sa confiance en l'OIAC (l'Organisation internationale sur les armes chimiques) pour l'enquête.Ciblant les États-Unis, il dénonce les «menaces d'utilisation de la force et la menace de mesures unilatérales qui vont à l'encontre de la charte des Nations unies». «C'est illégal et contraire aux principes de la charte», a-t-il poursuivi.
- 21h43 CET Karen Pierce, ambassadeur pour le Royaume-Uni, accuse la Russie de protéger la Syrie dans l'utilisation des armes chimiques. « Nous ne resterons pas les bras croisés », a-t-elle assuré. « C'est un coup porté à la paix et à l'humanité » a-t-elle critiqué en ciblant le veto russe.
- 21h40 CET Pour la résolution américaine, la Russie et la Bolivie ont voté contre. 12 pays se sont prononcés en faveur. La Chine s'est abstenue.La résolution n'a pas été adoptée en raison du veto de la Russie, membre permanent du Conseil de sécurité.
- 21h34 CET Vassili Nebenzia, ambassadeur russe à l'ONU, a parlé de « provocations » pour évoquer la position américaine. Selon lui, les États-Unis font «encore un pas vers la confrontation», en mettant en place une résolution qui n'a pas le soutien unanime des membres permanents du Conseil de sécurité.Il dément que Washington ait repris les principales revendications russes pour leur résolution. « Vous avez déjà désigné les coupables avant l'enquête », a-t-il souligné. Vassili Nebenzia estime que les États-Unis cherchent un « prétexte » fourni par les « Casques blancs ». « La Russie est visée par cette propagande », a-t-il ajouté. « Vous protégez les extrémistes et les terroristes », assure Vassili Nebenzia à l'adresse des américains.Il a rappelé que la Russie est présente en Syrie conformément à la charte de l'ONU, sur invitation du gouvernement syrien pour lutter contre le terrorisme.
- 21h28 CET Nikki Haley, ambassadeur des États-Unis, estime que leur résolution promet une « enquête indépendante ». Elle reproche à la Russie de souhaiter une résolution « qui leur donne la possibilité de choisir leurs enquêteurs et de réviser les conclusions de l'enquête ce qui remettrait en cause l'indépendance [de l'enquête] ». Logiquement, Nikki Haley a appelé à voter contre ou s'abstenir sur la résolution russe.
- 21h11 CET François Delattre, ambassadeur de la France auprès des Nations unies, accuse Damas de l'utilisation d'armes chimiques le 7 avril à Douma. «Nous ne pouvons pas l'accepter», a-t-il assuré. «La France n'acceptera aucun mécanisme au rabais», a-t-il poursuivi, se prononçant pour une lutte contre «la prolifération des armes de destruction massives». Il a appelé à voter en faveur du projet de résolution américain.
Le texte américain, qui condamne l'attaque supposée, propose la création d'un nouveau « mécanisme d'enquête indépendant des Nations unies » sur le recours aux armes chimiques en Syrie.
Moscou, qui dément tout recours à des armes chimiques, juge pour sa part « inacceptables » certains éléments de ce projet alors que la Syrie, soutenue par la Russie, est en passe de reconquérir cette poche de la Ghouta tenue par des rebelles islamistes.
Moscou fait confiance à l'OIAC
Aussi, la Russie a demandé au Conseil de sécurité de se prononcer sur deux textes qu'elle a préparés.
Le premier propose de créer un mécanisme d'enquête sur l'emploi d'armes chimiques en Syrie, tandis que le second est un document qui apporte un plein soutien à une mission d'enquête de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).
Basée à La Haye, l'OIAC, qui n'a pour mission que de confirmer ou d'infirmer l'usage d'armes chimiques sans aller jusqu'à en identifier les utilisateurs, a fait savoir qu'elle allait envoyer «sous peu» des enquêteurs à Douma. La Russie réclamait depuis plusieurs jours qu'une mission de l'OIAC aille enquêter sur place. La Syrie avait elle aussi invité les enquêteurs à se rendre sur le terrain.
C'est qu'ils y tiennent à leur vie future de cloitrés dans des bunkers pour des siècles et des siècles,
ils ont tant investi dans ces infrastructures auxquelles nous n'auront pas droit.