Grande Étrangeté
LA VIE DEVANT SOI
Que se passe-t-il quand nous sommes plongés dans le coma ? Ceux qui en sont revenus disposent de certains éléments de réponse. C'est le cas de Matthieu Blanchin, qui a passé dix jours de sa vie dans le coma et qui a raconté cette expérience dans son livre Quand vous pensiez que j'étais mort aux éditions Futuropolis.
"Quand je voyais mon corps, ça avait l'air presque cadavérique." Il se souvient notamment de moments où il s'est senti flotter en dehors de son propre corps, se voyant lui-même sur son lit d'hôpital. "Quand je voyais mon corps, ça avait l'air presque cadavérique. Je me désidentifiais et à ce moment-là, je partais ailleurs", a-t-il confié dans l'émission La vie devant soi sur Europe 1.
"J'étais comme collé au plafond." Mais ça lui est également arrivé de "rester" dans cette chambre d'hôpital, plus particulièrement cette fois où certains de ses proches étaient présents. Matthieu Blanchin raconte les avoir vus s'affairer autour d'une "boîte noire" : "J'étais comme collé au plafond de la chambre et je voyais mon épouse et un de mes meilleurs amis qui s'agitaient autour de cette boîte." Il a alors essayé de les interpeller, en vain. "Moi, intentionnellement, je tendais mes bras et je hurlais en disant : 'Occupez-vous de moi ! Dites-moi ce qui m'arrive ! Qu'est-ce qu'il se passe ?'"
Spectateur d'une scène qui a réellement eu lieu. Ce n'est que plus tard, à son réveil, qu'il a eu la réponse à cette dernière question : "J'ai discuté de cette scène avec mon épouse dans les mois de ma convalescence et elle m'a dit : 'Effectivement, ce jour-là, on avait apporté un lecteur DVD pour te faire écouter les musiques que tu aimais mais il ne fonctionnait pas. Donc on était très affairés...'" C'est donc à une scène réelle, ou pour le moins proche de la réalité, à laquelle a assisté Matthieu ce jour-là, tout en étant dans le coma.
Commentaires des Lecteurs
Parfois, les langues se délient et on découvre que ce genre d'expérience (que l'on qualifie d'anomalie) est bien plus courante que la société bien pensante le voudrait, mais çà s'arrête très vite car les gens ne savent pas quoi en faire et n'ont surtout pas envie d'assumer la pression sociale qui s'en suivrait. La gestion de ce genre de chose, c'est du silence, de la clandestinité, pour ne pas se faire happé par ces instruments de récupération en tout genre et plus ou moins sectaires qui se présentent comme des écoles pour ne pas dire des universités et qui ne sont, pour la plupart, que des organisations qui se font du pognon sur votre dos, et j'insiste sur ce point, ne sont en aucune façon en situation de vous apporter autre chose qu'une forme ou une autre de normalisation car leur expérience n'est généralement pas au niveau de la vôtre.
Les lumières rationalisantes sont encore aujourd'hui au sommet de ce qu'un homme doit être, quand ce n'est que la dictature de la vraie grande bêtise et de l'ignorance la plus crasse.
L'humanité est ainsi maintenue sous ce joug et dans l'impossibilité de révéler (et encore moins d'utiliser) ce qu'elle est. C'est l'enfant à qui l'on interdit de faire son premier pas. A ce tarif-là, on n'est pas près d'arriver, c'est clair !
C'est une histoire vraie qui m'a beaucoup aidé à modéliser la réalité de mon être.
Dès que l'on croit être le phénomène que l'on observe, quelque chose d'étrange se produit. ça s'appelle l'incarnation.
Quel mystérieux monde quand même !