Nous passons une grande partie de notre temps assis, le monde moderne est organisé pour que nous restions assis, assis devant un ordinateur, assis devant une télévision, assis dans une voiture...
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Ainsi, nous pouvons être mieux contrôlés et mieux surveillés par ceux qui nous gouvernent... Et nous perdons l'habitude de cette fonction essentielle : marcher...

C'est pourtant grâce à la marche que nous avons pu découvrir le monde, développer notre curiosité...

"Tout ce que nous faisons aujourd'hui, ce qui nous distingue des autres espèces tire son origine du fait que nous nous tenons debout et marchons", écrit Erling Kagge, dans son ouvrage intitulé Pas à pas.

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Marcher, c'est se recentrer sur l'essentiel.

Voilà une activité accessible à tous qui permet une attention au monde : le rythme lent de la marche nous invite à observer les arbres, les fleurs, la couleur du ciel, un nuage, un chien, un oiseau...

Alors que nous voyons nombre de nos contemporains marcher les yeux rivés sur leur portable, au lieu de contempler le monde, il est temps de réhabiliter la marche, la promenade, la vraie, celle qui porte attention au monde.
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L'homme est fait pour se mettre en quête de connaissances et de savoirs : c'est cette curiosité qui le guide et le motive.

C'est aussi l'occasion d'utiliser nos cinq sens, notamment si l'on marche à la campagne ou dans une forêt : les odeurs des arbres, des fleurs, les chants des oiseaux, les couleurs variées de la végétation, les claquements d'ailes d'un oiseau....
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Marcher permet de se reconnecter au cosmos, de comprendre que nous sommes une partie de ce tout, la nature qui nous environne.

Marcher, c'est aussi se maintenir en forme, faire fonctionner tout son corps, ses muscles.

Dans un monde où tout nous incite à rester assis, immobile, il est temps de retrouver le bonheur de marcher...

Il est temps de retrouver une harmonie avec le cosmos.
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Comme l'écrit le philosophe Frédéric Gros,
"Marcher, c'est résister fortement à la part maudite de la modernité (obsession pathologique de le performance, culte de la vitesse, existences parallèles dans des univers numériques )... c'est aussi se proposer soi-même comme aventure, rompre avec les inerties du présent".