Un puissant tremblement de terre, d'une magnitude évaluée à 7,0, a secoué vendredi matin le sud de l'Alaska, faisant trembler les bâtiments de la capitale Anchorage et poussant les autorités américaines à lancer une alerte au tsunami dans cette zone. Cette alerte a néanmoins été levée, ont fait savoir les autorités américaines, dans la soirée.
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© HOLLY A. BELL/AFP
"Aucun tsunami n'a été observé" et "il n'y a plus de danger pour la côte ouest des Etats-Unis, la Colombie britannique (ouest du Canada, ndlr) ou l'Alaska", écrit l'agence météorologique américaine chargée du système d'alerte aux tsunamis.

Aucune victime ou dégât majeur n'était signalé peu après la secousse, survenue à 17h29 (heure de Paris) à 13 km d'Anchorage et à 41 km de profondeur, selon les premières données publiées par l'agence géologique américaine USGS. "Chercher un abri sûr", recommandait la police d'Anchorage à la population dans un communiqué.

Des habitations chamboulées

La capitale de cet État des États-Unis a néanmoins été marquée par le séisme. Des photographies des dommages matériels ont été publiées sur les réseaux sociaux.




Plusieurs habitants d'Alaska ont vu leurs habitations chamboulées par le séisme. "Au moins mes chiens et moi-même sommes sains et saufs", affirme l'un d'eux sur Twitter.


Les plateaux des médias n'ont pas non plus été épargnés par la secousse.


Selon de nombreux témoignages, le tremblement de terre a été violemment ressenti par la population, heureusement habituée aux séismes dans un État qui en ressent plusieurs dizaines chaque année, généralement de faible intensité. D'autres médias rapportaient le cas d'un homme littéralement expulsé de sa baignoire pleine d'eau par les ondes de choc provoquées par le séisme ou de clients d'un café se précipitant dans la rue et obligés de s'accrocher les uns aux autres.

Le trafic aérien à l'aéroport d'Anchorage a été suspendu le temps d'évaluer les dégâts, de même que le trafic ferroviaire et l'oléoduc pétrolier qui traverse l'Alaska a lui aussi été fermé par précaution. L'Université d'Alaska à Anchorage (UAA) a fermé son campus.